En 2020, 69 000 personnes ont été tuées par le Covid-19 en France ce qui en fait la troisième cause de décès

Le betadine n'a réellement aucun effet contre la COVID-19.Pixabay / Skytterphoto
Si en cette période de fêtes le masque pourrait faire son retour en France dans les transports en commun, une note précise que la pandémie a tué en 2020, 69 000 personnes.
Troisième cause de décès en France en 2020 lors de la première année de la pandémie de Covid-19. Le virus est arrivé cette année là en terme de décès juste derrière les cancers et les maladies cardiovasculaires, selon une étude publiée hier par les autorités sanitaires ((Drees et l’Inserm).
Derrière les cancers et les maladies cardiovasculaires
Les chiffres de 2020 montrent qu’un dixième des Français sont décédés du Covid-19 (10,4 %) ; 25,6 % (un peu plus d’un quart) d’un cancer et 20,2 % de maladies cardio-neurovasculaires. Au final, la Covid-19 a constitué il y a deux ans la troisième cause de décès en France.
Les décès de la Covid-19 comptent autant d’hommes que de femmes
L’inserm ajoute que “Un peu plus de la moitié des victimes de la Covid-19 avaient 85 ans ou plus. Si les décès de la Covid-19 comptent autant d’hommes que de femmes, les hommes ont, à âge comparable, un taux de mortalité deux fois supérieur à celui des femmes. Cette surmortalité des hommes par rapport aux femmes n’est pas spécifique à la Covid-19 mais concerne la plupart des causes de décès. Elle est néanmoins légèrement plus marquée pour la Covid-19”.
Le taux de mortalité pour les causes autres que la Covid-19 a baissé
L’inserm précise quant à ses chiffres que la campagne de vaccination contre la Covid-19 démarrée le 27 décembre 2020 n’a, en revanche, pas concerné l’année 2020.
Le taux de mortalité pour les causes autres que la Covid-19 a baissé. Par rapport à la période 2015-2017, la mortalité par tumeurs, maladies cardio-neurovasculaires, maladies du système nerveux, troubles mentaux et du comportement a diminué, notamment chez les personnes âgées de 85 ans ou plus. Une partie de cette baisse pourrait s’expliquer par le fait que certaines personnes qui seraient décédées dans l’année en raison de ces maladies ont pu décéder, à la place, d’une infection au SARS-CoV-2.