Edward Snowden demande asile dans 21 pays
Edward Snowden, l'informaticien de la NSA qui a révélé les activités d'espionnages des Etats-Unis et l'opération Prism demande asile.
Edward Snowden est à l’origine du scandale Prism. C’est lui qui a révélé cette vaste opération d’espionnage réalisée par la NSA (Agence nationale de sécurité) envers différents pays de l’Union Européenne, dont la France.
Le jeune homme actuellement bloqué à l’aéroport de Moscou a fait une demande d’asile dans plusieurs pays européens dont la France, l’Allemagne, l’talie et l’Irlande. Le ministre polonais des Affaires étrangères a tweeté “Nous avons reçu un document qui ne remplit pas les conditions d’une demande d’asile formelle. Même si c’était le cas, je ne ferais pas de recommandation positive.”
Après avoir dévoilé des documents confidentiels, Edward Snowden est accusé par Washington d’espionnage. L’ex-informaticien, lui, accuse le président Barak Obama de “faire pression sur les dirigeants” des pays où il demande asile.
Edward Snowden est toujours bloqué en Russie
Edward Snowden est depuis le 23 juin à l’aéroport de Moscou, privé de passeport. Il souhaitait se rendre en Equateur, où il a déjà effectué une demande d’asile. Mais sa requête ne peut être traitée que si le demandeur se trouve sur le territoire du pays. La Russie n’est pas dans une situation simple “Snowden, c’est une valise sans poignée. Le livrer, c’est perdre la face. Ne pas le livrer, c’est sérieusement détériorer les relations avec les Etats-Unis”, explique Alexandre Goltz. Mais Vladimir Poutine a déclaré qu “‘il n’était pas dans la tradition russe de donner les gens”. Edward Snowden peut rester en Russie, mais “il doit arrêter son travail visant à infliger des dommages à nos partenaires américains, aussi étrange que cela puisse paraître dans ma bouche”, a declaré le président russe.
Du côté américain, les autorité lui promettent “un procès équitable” s’il rentrait aux Etats-Unis. “C’est toujours un citoyen américain. Il bénéficie toujours des droits accordés à tous les ressortissants américains, comme le droit à un procès juste et équitable pour les fautes dont il est accusé”, a expliqué Patrick Ventrell, le porte-parole de la diplomatie américaine.