Écosse : un médecin suspendu après la décapitation d’un bébé pendant l’accouchement
Une série de mauvaises décisions avait mené à la mort de l’enfant dans des conditions horribles.
C’est le dénouement judiciaire d’une histoire particulièrement horrible qui s’est joué ce lundi 4 juin dans un tribunal médical écossais. Un médecin comparaissait en effet suite à la mort d’un bébé qui avait eu la tête arrachée lors d’un accouchement difficile. L’obstétricienne tenue pour principale responsable a été suspendue de ses fonctions.
Erreurs à répétition
La décision du tribunal médical a notamment été relayée par nos confrères britanniques de The Indépendant. L’affaire remonte au mois de mars 2014 lorsque la future maman, qui avait 30 ans au moment des faits, se présente à l’hôpital Ninewells de Dundee (Écosse) suite à des complications en fin de grossesse.
Cette dernière est admise en salle de travail pour un accouchement qui s’annonce particulièrement délicat. Le rythme cardiaque de l’enfant est en effet très faible et ce dernier se présente les pieds en avant. Malgré ces éléments, l’obstétricienne décide de faire naître l’enfant par les voies naturelles alors que le col de la mère n’est pas assez dilaté.
La mère voulait s’opposer
Finalement, l’accouchement se terminera en véritable drame. Alors que l’enfant était coincé, le médecin a tiré sur ses jambes pour le faire sortir malgré les protestations de la future maman, ce qui a fini par lui causer des blessures atroces. Le nouveau-né a en effet été décapité à cause de la force exercée par la praticienne. Il faudra une césarienne pour faire sortir la tête de l’enfant.
Les experts médicaux en charge de l’enquête ont pointé une série d’erreurs qui ont mené à cette situation dramatique. Dès le début, une césarienne aurait dû être pratiquée pour faire sortir l’enfant au plus vite malgré le risque encouru. Les mêmes experts ont conclu que l’enfant était mort avant la décapitation. La praticienne a été suspendue de ses fonctions et le tribunal médical prononcera la totalité des sanctions dans les semaines à venir.