E-cigarette : clap de fin sur la pub
Encore autorisée jusqu'à il y a peu, notamment à la radio et à la télévision, la publicité en faveur de l'e-cigarette est désormais interdite.
Leur diffusion a pu interpeller voire choquer. Depuis quelque temps, on pouvait ainsi tomber, que ce soit à la radio ou à la télévision, sur des publicités en faveur de l’e-cigarette, ou cigarette électronique. Cette situation ne s’observera désormais plus, après une ordonnance sur le tabac parue vendredi au Journal Officiel.
Dans celle-ci, y est ainsi stipulé que “la propagande ou la publicité, directe ou indirecte, en faveur du tabac, des produits du tabac, des ingrédients définis à l’article L. 3512-2, ainsi que toute distribution gratuite ou vente d’un produit du tabac à un prix inférieur à celui qui a été homologué conformément à l’article 572 du code général des impôts sont interdites.”
Vapotage : une ordonnance interdit la publication de l’e-cigarette
Il est toutefois précisé que ces dispositions ne concernent pas les “enseignes des débits de tabac, à condition que ces enseignes soient conformes à des caractéristiques définies par arrêté interministériel”. Plus loin et comme évoqué plus haut, on lit que “la propagande ou la publicité, directe ou indirecte, en faveur des produits du vapotage est interdite.”
Parmi les exceptions relatives à cette disposition, “les affichettes relatives aux produits du vapotage, disposées à l’intérieur des établissements les commercialisant et non visibles de l’extérieur.”
“On ne sait pas ce qu’il en est pour les bars et les restaurants”
Cité par nos confrères de Pourquoi Docteur ?, le consultant en santé publique spécialisé dans la dépendance tabagique Jacques Le Houezec apparaît quelque peu réservé sur la question :
“Seule la publicité à l’intérieur de la boutique est autorisée, mais le texte ne dit pas clairement que cela inclut les vitrines. Un décret précisera exactement les choses. Le groupe de travail qu’on va réunir avec la DGS [NDLR : Direction Générale de la Santé] va permettre de le détailler point par point.” Et d’ajouter qu’“avec ce texte, on ne sait pas ce qu’il en est pour les bars et les restaurants”.