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Du venin de guêpe métamorphosé en antibiotique

Sciences
Par Jérôme,  publié le 11 décembre 2018 à 14h45.

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) annoncent avoir éliminé la toxicité du venin pour n'en garder que les vertus curatives.

Les peptides sont de courtes chaînes d’acides aminés que bon nombre d’organismes, dont le nôtre, produisent afin de lutter contre les infections.

Les guêpes en produisent aussi, mais la toxicité qui les accompagne n’est pas sans soulever des obstacles quant à une application thérapeutique.

Isoler et produire des variantes

Mais des chercheurs du MIT pensent avoir trouvé le moyen de contourner cet inconvénient majeur. Cesar de la Fuente-Nunez, microbiologiste et immunologiste explique : “Nous avons transformé une molécule toxique en une molécule viable pour traiter les infections. En analysant systématiquement la structure et la fonction de ces peptides, nous avons pu ajuster leurs propriétés et leur activité”.

Quelques dizaines de ces variantes ont tout d’abord été testées sur des champignons. Une fois les meilleures sélectionnées en fonction de leur interaction avec les membranes cellulaires, elles ont été améliorées.

Puis, des cellules rénales humaines cultivées en laboratoires ont été soumises aux variantes, afin de déterminer la dose à ne pas dépasser.

Un premier test satisfaisant

Enfin, des rongeurs ont été exposés à une bactérie très antibiorésistante. En l’espèce, un peptide administré à forte dose a été en mesure de détruire complètement cette bactérie.
Le spécialiste résume : “Après quatre jours, ce composé peut complètement éliminer l’infection, ce qui était assez surprenant et excitant, car nous ne le voyons généralement pas avec d’autres antimicrobiens expérimentaux, ou d’autres antibiotiques que nous avons testés par le passé avec ce modèle de souris en particulier”, rapporte TrsutMyScience.

Nous sommes encore loin d’une application universelle sur l’Homme. Mais Cesar de la Fuente-Nunez envisage de calquer cette méthode sur d’autres peptides antimicrobiens d’origine naturelle.

Le Récap
  • Isoler et produire des variantes
  • Un premier test satisfaisant
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