Droits de l’enfant : la France doit encore faire des progrès selon l’UNICEF
À l'occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, l'UNICEF estime que la France encore des progrès à faire en la la matière.
Le dimanche 20 novembre dernier était la Journée internationale des droits de l’enfant. À cette occasion, l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfant) a publié un communiqué dans lequel l’agence témoigne d’une situation toujours alarmante dans l’Hexagone. Comme rapporté par Le Monde, plus d’un enfant sur cinq vit en-dessous du seuil de pauvreté en France.
Plus de 42 000 enfants sans domicile en France
L’UNICEF alerte également de la situation de ces plus de 42 000 enfants qui n’ont pas de toit sur le territoire français. Par conséquent, souligne le communiqué, la France a encore des progrès à faire afin de garantir aux enfants les droits qui leur sont dus.
Un respect des droits contrarié par des inégalités sociales ou territoriales
L’UNICEF France écrit que les inégalités, qu’elles soient sociales ou territoriales, empêchent encore “un trop grand nombre d’enfants d’avoir accès à l’école, aux services de santé ou de protection”. Et d’ajouter que “les enfants les plus vulnérables, qu’ils soient en situation de grande pauvreté, de handicap, victimes de violences […] peinent à voir leurs droits les plus élémentaires garantis”.
Un maintien déploré de certaines pratiques
Le communiqué de l’agence met également en lumière des pratiques que la France continue d’exercer en dépit de principes contraires à la Convention internationale des droits de l’enfant. Parmi ces pratiques, on trouve l’enfermement administratif des enfants lors de l’expulsion imminente de familles en situation irrégulière. Depuis dix ans, 33 786 enfants ont été placés en rétention, avec une très grande majorité de cas observés à Mayotte et 1 460 en métropole. Adeline Hazan, présidente de l’UNICEF France, considère que “la situation est inquiétante, même si des progrès ont été réalisés. Les mineurs ne sont pas suffisamment protégés en France, ils ne peuvent pas suffisamment vivre leur vie d’enfant”.