Drivy : La startup française poursuit son ascension avec le rachat d’Autonetzer
Le service de location de voitures entre particuliers Drivy vient de racheter son concurrent allemand Autonetzer.
S’il y a un domaine où la concurrence est rude dans le domaine du Web et des applications mobiles, c’est bien celui du transport. Le domaine fait régulièrement la Une de l’actualité en France, notamment avec l’affaire Uber.
Dans ce domaine ultra-concurrentiel, il y a des petits Français qui parviennent à tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas du service de covoiturage BlaBlacar, mais également de Drivy, le service de location de voiture entre particuliers qui continue son ascension fulgurante avec le rachat de son homologue allemand Autonetzer.
Drivy prend de l’ampleur en Europe
Après BlaBlacar qui a jeté son dévolu outre-Rhin sur Carpooling en avril dernier, c’est donc autour de Drivy de lorgner du côté des startups allemandes. La firme française vient d’acquérir Atonetzer, le service de location entre particuliers allemand qui revendique actuellement 100 000 membres et plus de 10 000 voitures à louer en Allemagne. Drivy avait déjà un pied sur le marché allemand grâce à son accord avec l’assureur Allianz.
Un parc qui vient donc s’ajouter aux 500 000 membres et 27 000 voitures que comptait déjà Drivy qui se place donc désormais comme l’un des poids lourds du secteur. « C’était important pour nous d’avoir deux piliers très forts en Allemagne et en France, car il s’agit des deux pays avec les écosystèmes de mobilité les plus avancés en Europe », a déclaré Paulin Dementhon, président et fondateur de Drivy dans un communiqué. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Les investisseurs aiment Drivy
Créée en 2010 en plein boom du marché du transport entre particuliers sur le Web, Drivy n’a cessé de progresser depuis, au point d’attirer de nombreux investisseurs. En 2014, le service avait levé 6 millions d’euros auprès d’Alven et d’Index Ventures.
Début mai 2015, la firme avait une nouvelle fois levé des fonds auprès de Via-ID, le fonds Ecotechnologies (Bpifrance), d’Index Ventures et d’Alven Capital à hauteur de 8 millions d’euros. Drivy continue donc sa campagne de rachat après avoir jeté son dévolu sur son concurrent Buzzcar, son propriétaire Via-ID, ainsi que le site Livop au début du mois.