Drague en ligne : des messages avec des fautes d’orthographe ou de grammaire ont 2 fois moins de chances d’être retenus
Une enquête conduite par l'application AdopteUnMec révèle notamment que les femmes, lorsque draguées en ligne, revêtent une importance toute particulière à l'orthographe de leurs prétendants.
La drague en ligne présente l’avantage de préserver son apparence pour une occasion ultérieure et propice. Mais elle requiert dans le même temps une maîtrise plus ou moins affirmée du dialogue écrit pour permettre d’établir un lien.
Et si l’on pouvait penser que d’envoyer un message d’accroche avec des fautes d’orthographe n’était pas tant rédhibitoire que cela, une enquête conduite par l’application AdopteUnMec confirme que les femmes attachent une certaine importance, voire une importance certaine, à la manière dont les hommes les abordent.
6 chances sur 10 d’obtenir une réponse en draguant en ligne avec un message sans faute
Les résultats de ces recherches, révélés par Le Parisien, témoignent d’un sensible écart entre les messages correctement rédigés et ceux bien moins soignés à ce niveau. Ainsi, en s’introduisant à une femme avec un message ne comportant pas de faute, le destinataire a six chances sur dix d’obtenir une réponse.
En revanche, faire l’impasse sur les règles d’orthographe et de grammaire réduit cette probabilité de succès à trois chances sur dix. Les signataires de l’étude expliquent que “prendre le temps de bien écrire traduirait un désir réel pour son correspondant, une implication dans la découverte de l’autre.”
Les fautes d’orthographe en progression de 68% en 30 ans
Dans le détail, les femmes soucieuses du respect de la langue française apparaissent dérangées par les tournures maladroites, les abréviations ou encore les raccourcis. Censés faire gagner du temps à leur auteur, ces derniers peuvent au contraire ralentir la lecture de l’expéditeur non initié à cette manière de converser.
Des chiffres provenant du ministère de l’Éducation nationale font le constat d’une orthographe en délicatesse depuis trente ans en France, avec des fautes plus nombreuses de 68%. Il n’est donc pas étonnant que nombre de dragueurs en ligne fassent partie de cette frange pas vraiment à fond sur la forme.