Dordogne : il poignarde son demi-frère pour un différend amoureux
Samedi à Saint-Julien-de-Lampon, en Dordogne, deux frères en sont venus aux mains pour une querelle amoureuse. L'un a poignardé l'autre, et si le pronostic vital de la victime était un temps engagé, ses jours ne seraient désormais plus ne danger.
Les faits se sont produits samedi à Saint-Julien-de-Lampon, en Périgord noir (Dordogne). Un homme d’une vingtaine d’années n’a pas apprécié qu’une amie de 16 ans le recale au profit de son demi-frère. Dans un premier temps, qui a duré plusieurs jours, ses réactions se sont limitées à des insultes et des SMS envoyés à son demi-frère.
Est ensuite venu le temps des menaces, relate Sud Ouest. Les deux frères ont convenu d’un rendez-vous, prévu pour samedi, afin de régler leur différend. Mais le premier frère avait visiblement l’intention de frapper fort, et pour ce faire, était muni de deux couteaux en arrivant sur les lieux du combat attendu.
Poignardée par son demi-frère, la victime serait hors de danger
Le frère d’une vingtaine d’années a porté plusieurs coups de couteau à son adversaire. C’est un témoin qui a pris en charge la victime pour la déposer à l’hôpital de Sarlat. C’est là qu’un grave pneumothorax a été décelé, et le frère physiquement blessé d’avoir alors été héliporté vers Bordeaux dans un état critique.
Aux dernières nouvelles, ses jours ne seraient plus en danger.
Une information judiciaire ouverte à l’encontre du suspect
Le témoin ne s’est pas arrêté à secourir le frère poignardé. Il s’est également présenté à la gendarmerie pour rapporter les faits, ne souhaitant ainsi visiblement pas alourdir son casier judiciaire déjà noirci en passant sous silence cette nouvelle affaire au risque d’y apparaître tel un suspect.
L’auteur présumé des coups a été interpellé. Bien qu’ayant reconnu son implication dans les faits, il minimise la porte de son geste. Déjà défavorablement connu des services de police pour un délit routier, il a été déferré mardi soir devant la procureur de Bergerac.
Une information judiciaire a été ouverte pour violences volontaires avec incapacité temporaire totale (ITT) de travail supérieure à huit jours, des violences aggravées par la préméditation et l’usage de couteaux. Le placement du suspect sous mandat de dépôt a de même été requis pour les besoins de l’instruction. À noter que l’ITT de la victime devrait dépasser les trois semaines.