Disparition Fiona : la mère d’Antoine blessée par les comparaisons
La disparition de Fiona rappelle celle du petit Antoine. Ce dernier n’a jamais été retrouvé depuis le 11 septembre 2008.
L’Auvergne est frappée par deux actualités concernant la disparition d’un enfant. Le 11 septembre 2008 à Issoire, le petit Antoine ne donne plus de signes de vie. Le 12 mai 2013, Fiona âgée de 5 ans disparaît à Clermont-Ferrand. Sur Internet, les comparaisons entre les deux affaires sont nombreuses, car il existe des faits troublants. De plus, dans les deux enquêtes, l’alerte enlèvement n’a pas été déclenchée puisqu’il n’y a pas d’éléments permettant d’affirmer que l’enfant a subi un rapt. La Montagne a pu interroger la maman d’Antoine qui vit très mal les comparaisons faites entre l’affaire d’Antoine et celle de Fiona. Elle précise au journal « Quand Antoine a disparu, je n’étais plus du tout dans la drogue […] si les aveux de la mère [Cécile Bourgeon] et de son compagnon sont vrais alors ce qu’ils ont fait est ignoble. À leur place, j’aurais juste envie de me suicider ».
Une enquête de 5 ans
La mère d’Antoine révèle que depuis 5 ans, les gendarmes ont enquêté sur son passé et son quotidien « s’il y avait quelque chose à trouver pour m’accuser, ils l’auraient trouvé depuis longtemps ». Elle précise également que, dans l’affaire de Fiona, les aveux ont été obtenus très rapidement « dans toutes les autres affaires récentes, pas un parent coupable n’a tenu plus de six mois avant de craquer ». Selon les propos de Cécile Bourgeon, Berkane Maklouf aurait donné un violent coup à Fiona au niveau de sa tempe. Le beau-père se défend et charge la mère de famille en révélant qu’elle aurait violenté la petite fille sans que les coups soient responsables du décès.
“C’est pour quoi faire d’Antoine ?“
Pour la mère d’Antoine, le scénario est différent, car elle « continue à penser que quelqu’un est entré chez moi en mon absence et est parti avec mon fils ». Elle précise également que les gendarmes ont découvert dans la chambre une flaque d’urine humaine « je me dis qu’on est venu le prendre, et qu’il a eu un moment de peur absolue, ce qui explique le pipi dans son lit ». Antoine n’a plus donné de signes de vie depuis 2008, et de nouvelles recherches ont été effectuées autour d’Issoire dans l’Allier. La mère d’Antoine se pose de nombreuses questions et ne sait toujours pas où est son fils « si quelqu’un a fait ça, c’est pour quoi faire d’Antoine ? C’est plus ça qui m’inquiète ».