Disparition d’Allison et Marie-Josée : Des révélations sur le suicide du père
Après la disparition d’Allison et Marie-Josée Benitez, Francisco s’est suicidé. Il aurait mis en scène son décès.
Quelques semaines après la disparition d’Allison et Marie-Josée, Francisco Benitez s’est donné la mort à la caserne. Midi Libre fait part de quelques révélations au sujet de sa mort, il ne se serait pas suicidé à l’abri des regards. Le 5 août au matin, les témoins ont découvert une “scène hyper impressionnante. Ce type en uniforme, avec ses rangers, ses décorations et son foulard autour de la tête, accroché au bout d’une corde, sur le mur de la caserne“. Selon des sources policières, Francisco Benitez ne s’est donc pas suicidé dans les toilettes de la caserne de Perpignan.
La macabre mise en scène
Un policier a précisé qu’il avait « accroché une corde avec un mousqueton à la rambarde d’une fenêtre du premier étage, donnant sur la cour intérieure de la caserne. Il a recouvert sa tête d’un foulard sombre qui lui masquait le visage du front au menton. Et puis il s’est jeté dans le vide à travers la fenêtre » explique une source relayée par Midi Libre. L’enquête sur la disparition d’Allison et Marie-Josée Benitez n’est pas résolue. Les deux sœurs de la jeune femme et le frère de la mère de famille ont décidé selon la Dépêche de se porter parties civiles.
Aucune preuve de sa culpabilité
Selon l’avocat de la famille, Philippe Capsié, les trois personnes sont conscientes que la piste criminelle est de plus en plus envisagée. Elles estiment qu’il n’y a pour l’instant aucune preuve mettant en avant sa culpabilité réelle. Lydia âgée de 35 ans et mère de deux enfants vit dans la souffrance et la douleur tout comme Roxane, elles étaient les plus proches des deux disparues. La plus âgée avait également accompagné Francisco Benitez, qu’elle considérait comme son père le 22 juillet dernier pour déclarer la disparition d’Allison et Marie-Josée. En se constituant parties civiles, elles pourront ainsi suivre l’instruction puisqu’elles vivaient jusqu’à maintenant au rythme des fuites judiciaires.