Die With Me : L’application pour parler aux inconnus qui n’ont plus de batterie
Cette messagerie d'un nouveau genre permet de se connecter uniquement avec les possesseurs de smartphones qui sont en "batterie faible".
WhatsApp, Facebook Messenger, iMessage… On ne compte plus les nombreuses applications de messagerie qui ont envahi notre quotidien. Aussi, dans cette galaxie de service, il faut bien avouer qu’il est difficile de réinventer la roue et d’innover.
Pourtant, les développeurs de l’application Die With Me ont réussi à mettre au point un concept assez inédit en la matière, à savoir engager la conversation avec des inconnus qui n’ont presque plus de batterie sur leur smartphone afin de vivre ensemble ces derniers instants connectés.
Gaspiller sa batterie en bonne compagnie
Le concept de l’application, disponible sur l’App Store d’Apple, mais également Google Play pour Android est on ne peut plus simple et pourtant, il fallait y penser ! Le but est donc de converser uniquement avec des gens dont le niveau de batterie est inférieur à 5 %. De quoi user encore un peu plus vite ces derniers pourcentages de batteries pour des conversations pas toujours intéressantes !
En effet, si le concept est assez fun au départ, le service est désespérément vide. Seuls quelques messages se battent en duel à cause du faible nombre de téléchargements de l’application, mais également parce qu’il faut bien avouer que la psychologie de base du possesseur de smartphone lui fait recharger son appareil bien avant la barre fatidique des 5 %.
Rapprocher les gens
Il faut puiser dans l’idée de base du concept pour en tirer la substantifique moelle. Son créateur, le développeur belge Dries Depoorter, a eu l’idée de Die With Me alors qu’il travaillait pour un festival. Le but de l’application était alors de trouver les utilisateurs géographiquement proches qui n’avaient plus beaucoup de batterie afin d’engager la conversation avec eux. Une conversation qu’il était ensuite possible de prolonger de vive voix, sans téléphone portable pour interférer.
Reste désormais à voir si le concept parviendra à décoller, car l’application risque alors de ne jamais porter aussi bien son nom.