Deux voitures d’Alain Delon saisies chez une figure du grand banditisme
Durant des perquisitions menées en Seine-et-Marne chez une figure du grand banditisme, la police judiciaire a notamment saisi deux véhicules immatriculés au nom d'Alain Delon. L'acteur n'est toutefois pas visé dans cette enquête.
On peut supposer que la police judiciaire ne s’attendait pas à pareille découverte. Mardi, Marc H., figure du grand banditisme de la région parisienne, est interpellé et placé en garde à vue dans le contexte d’une enquête concernant entre autres des soupçons d’extorsion de fonds en bande organisée.
Nos confrères du Parisien, qui révèlent l’information, ajoutent que huit autres personnes ont également été placées en garde à vue dans ce dossier. Mais après que des perquisitions ont été conduites à l’un des domiciles de Marc H. dans la commune de Claye-Souilly (Seine-et-Marne), il est apparu que plusieurs voitures présentes appartenaient à Alain Delon.
Alain Delon aurait prêté des voitures à un bandit
Dans le détail, les enquêteurs auront saisi une demi-douzaine de véhicules incluant deux 4X4, deux voitures de sport… et deux véhicules immatriculés donc au nom de l’acteur de 81 ans. Un constat émanant de plusieurs sources concordantes rapportant qu’un certain nombre de vérifications ont été effectuées pour confirmer l’identité du propriétaire de ces deux voitures.
Marc H. a logiquement été appelé à s’expliquer sur la présence, à l’une de ses demeures, de véhicules appartenant à Alain Delon. Selon les dires du bandit, l’acteur et lui seraient amis et ces véhicules seraient des prêts accordés par le premier.
L’acteur pas visé par l’enquête en cours
Contacté, Alain Delon n’a semble-t-il pas confirmé ou démenti les propos de Marc H., déféré vendredi après-midi et incarcéré dans la soirée à la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Il apparaît en tout cas que l’ancien compagnon de Romy Schneider n’est pas visé dans cette enquête.
Marc H., 51 ans, avait précédemment été condamné pour recel de vols, blanchiment aggravé et extorsion de fonds. Sa récente mise en examen s’appuie principalement sur des faits d’extorsion en bande organisée, de non-justification de ressources, d’escroquerie et d’association de malfaiteurs.