Désinformation : la plateforme YouTube va certifier les comptes de médecins
Afin de lutter contre les fake news, la filiale d'Alphabet (Google) va contrôler les diplômes des soignants afin de les certifier (où pas).
Sur Instagram, Twitter ou Youtube les comptes santé pullulent
Pour lutter contre la désinformation -et les pseudo-spécialistes-, YouTube va désormais certifier les comptes de médecins et des soignants sur sa plateforme avec comme objectifs simples (et finalement logique) de proposer aux internautes du contenu fiable et d’éliminer les fake news sur le sujet sensible qu’est la santé.
Éliminer les fake news sur le sujet sensible qu’est la santé
Dans une note, Garth Graham (un responsable de YouTube) a expliqué que cette décision de la plateforme devait aider les utilisateurs à “trouver et intéragir avec du contenu” créé par les soignants présents sur le site d’hébergement de vidéos. Les professionnels de la santé mentale et des institutions pourront également être certifiés par YouTube.
En 2020 durant la Covid-19, YouTube a adapté ses règles d’utilisation pour inclure les informations médicales relatives au virus. Les vidéos supprimées à propos de la pandémie l’ont été au motif qu’elles diffusaient une information médicale dangereuse ou trompeuse. Au bout de trois avertissements, la chaîne qui hébergeait la vidéo était supprimée.
À -peu-près la même décision avec Doctolib
Dans son communiqué de presse, la filiale de Google lançait un avertissement : “Les contenus qui prétendent faussement que les vaccins approuvés sont dangereux et provoquent des effets chroniques sur la santé, qui affirment que les vaccins ne réduisent pas la transmission des maladies ou le fait de contracter des maladies qui contiennent des informations erronées sur les substances contenus dans les vaccins seront supprimés“.
Des professionnels de la santé mentale et des institutions seront acceptés
La pandémie a été un déclencheur de fausses informations avec notamment beaucoup de désinformations sur les vaccins. La semaine passée, Doctolib a également fait du ménage sur sa plateforme en bannissant les praticiens non-reconnus comme les naturopathes ou magnétiseurs. Le patron de Doctolib a ainsi précisé que 5.700 praticiens ne feront bientôt plus partie de ses fichiers. Là aussi, l’ambition est de proposer des praticiens fiables, reconnus : “Nous avons une responsabilité sur l’information fournie aux patients”, a rappelé le dirigeant de la start-up, un discours qui se rapproche de la décision de YouTube.