Des composants toxiques pour le cerveau des enfants retrouvés sur des sièges auto
Des chercheurs alertent autour de composants toxiques présents sur les sièges auto pouvant affecter le développement du cerveau des enfants.
Dès l’âge d’un an, un bébé dispose déjà d’un cerveau faisait 2/3 de la taille de celui des adultes. Durant l’enfance, ce dernier est logiquement immature, ce qui signifie notamment qu’il est très fragile. Des chercheurs américains viennent d’ailleurs de souligner que le développement cérébral de « toute une génération » était menacé. Ils ont, en effet, démontré à travers une nouvelle étude que des produits utilisés pour la confection de sièges auto étaient « neurotoxiques », en particulier chez les plus jeunes. À terme, cela pourrait ainsi avoir des répercussions sur le développement des compétences cognitives et sociales des enfants.
Les sièges auto, un danger pour la santé du cerveau des enfants
Afin d’arriver à cette conclusion alarmante, les recherches ont porté sur les esters organophosphorés, soit des agents neurotoxiques permettant de rendre les produits de consommation moins inflammables. Les scientifiques expliquent qu’« on les trouve dans une grande variété d’objets électroniques, les matériaux de construction, les véhicules, les meubles, les sièges auto, les plastiques et les textiles ». De ce fait, ils soulignent que « esters organophosphorés et leurs métabolites sont régulièrement retrouvés dans l’urine, le sang, le tissu placentaire et le lait maternel des êtres humains dans le monde entier ».
Suite à l’analyse et la synthèse des résultats de plusieurs études internationales, les cherchent soulignent dans leur étude, publiée dans la revue Envrironmental Health Perspective, avoir établi un lien entre l’exposition aux esters organophosphorés, la baisse du QI et de la capacité d’attention chez les plus jeunes. De plus, ils soulignent que lorsque les enfants mettent leurs mains à la bouche, ils ingèrent des esters organophosphorés. Face à cette situation, les scientifiques invitent les industriels à changer leurs habitudes en utilisant des matériaux moins nocifs pour la santé. Dans le cas contraire, ils annoncent que l’utilisation des esters organophosphorés pourront avoir des conséquences graves et irréversibles.