Déraillement du train : Le gouvernement accusé d’avoir dissimulé la vérité
Le déraillement du train de Brétigny s’inscrit dans une polémique depuis la diffusion d’un rapport.
Dans ce rapport, les CRS auraient constaté à leur arrivée qu’ils devaient « repousser des individus, venus des quartiers voisins qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles ». Certaines personnes auraient également pris les effets personnels des victimes. Le Point a pu se procurer un document confidentiel de la direction centrale des CRS qui mentionne des faits décrits comme odieux par certains membres de la classe politique. Le journal explique qu’un important dispositif de sécurité avait été déployé notamment pour assurer les escortes des ambulances.
Ouverture d’une enquête
Cette version des faits est contestée, mais une enquête a été ouverte. Toujours selon Le Point, le gouvernement est accusé d’avoir dissimulé la vérité concernant la situation après le déraillement du train. Ce vendredi, l’UMP et le Front National ont eu accès à des “informations parcellaires” sur les scènes faisant référence à des caillassages et des vols après le déraillement du train. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, qui n’aurait pas eu connaissance de tels actes estime que « les individus [qui] auraient, ont volé des victimes. Si les faits sont prouvés par l’enquête, vite il faudra identifier ces personnages, vite il faudra les interpeller ».
Des explications demandées par Le Pen
Selon le député UMP Éric Ciotti, « le gouvernement manifestement n’a pas dit toute la vérité dans cette affaire ». Il a expliqué que des policiers avaient fait part dès les premières heures d’évènements « d’une gravité insoutenable. Des vols ont été commis, mais aussi des caillassages contre les forces de l’ordre ». Nathalie Kosciusko Morizet estime pour sa part que c’est un problème « si le gouvernement a essayé de camoufler ça ». De son côté, Marine Le Pen dénonce « une véritable opération de dissimulation à laquelle se sont livrés ces responsables politiques avec la complicité évidente de certains relais médiatiques serviles ». Dans un communiqué, elle a estimé que des explications étaient nécessaires.