Dentiste : un plafonnement des tarifs approuvé par 9 Français sur 10
Un récent sondage révèle que 9 Français sur 10 sont favorables à un plafonnement des tarifs chez le dentiste, et ce dans l'intention affichée de "limiter les abus".
Une majorité de Français souhaite un plafonnement des tarifs chez le dentiste. Voilà l’enseignement d’une enquête de l’institut Elabe conduite en ligne les 10 et 11 mars 2016, auprès d’un échantillon majeur de 1.000 personnes représentatif de la population française.
Il apparaît ainsi que 92% des sondés approuvent un plafonnement des “tarifs pratiqués par les dentistes (prothèses dentaires en particulier) afin de limiter les abus”. Et dans cette frange de personnes conquises par cette intention de contenir les frais, ils sont 60% à s’en dire “tout à fait” favorables et 32% “plutôt” favorables.
Plafonnement des tarifs : pour “limiter les abus” chez le dentiste
Autre observation relevée par nos confrères de Pourquoi Docteur ?, celle d’un taux d’adhésion encore plus grand chez les personnes de 65 ans et plus : cette tranche d’âge dit ainsi “oui” à 97% à un plafonnement des tarifs chez le dentiste. Les Français interrogés ont également été particulièrement nombreux à se positionner en faveur de sanctions pour les médecins contrevenants.
Si le plafonnement désiré était mis en place, 9 sondés sur 10 souhaiteraient effectivement que soient punis les médecins pratiquant des dépassements d’honoraires dès 50 % au-delà du tarif de la Sécurité sociale. 83% sont d’accord avec la mise en vente de médicaments à l’unité et 80% se disent prêts à voir adopter des mesures contraignantes pour combattre la désertification médicale dans certaines zones.
6 Français sur 10 contre l’augmentation des consultations
Le nombre de Français se veut également conséquent lorsqu’il s’agit d’exprimer une opposition à des consultations plus chères. Si la démarche d’augmenter ces rendez-vous de 7€ est apparemment motivée par le souhait d’une meilleure attractivité du métier de médecin, 61% des personnes interrogées ne veulent pas de cette hausse.
Une proportion encore plus conséquente a signifié son désaccord quant à la limitation des remboursements de la Sécurité sociale sur les dépenses les plus élevées : une mesure ainsi désapprouvée à 74%, alors qu’elle impliquerait de même une prise en charge des dépenses moins lourdes par la complémentaire santé.