Démantèlement d’un vaste réseau de pédocriminalité, plus de 120 victimes
Lors du démantèlement d’un réseau, six hommes ont été inculpés et une quantité impressionnante de photos et de vidéos a été saisie. Ils sont accusés de viol sur mineur et de recours à la prostitution mineure. Quels sont les détails de l'enquête?
Tl;dr
- Démantèlement d’un réseau de pédocriminels avec plus de 120 victimes.
- Six hommes mis en examen pour pédopornographie et autres crimes.
- Usage de menaces, chantage et manipulation pour obtenir des fichiers illicites.
- Saisie de près d’un million de photos et vidéos pédopornographiques.
Un réseau de pédocriminels démantelé
Sous le voile d’internet, un réseau d’horreur a été exposé. La gendarmerie nationale a annoncé jeudi dernier avoir démantelé un vaste réseau d’individus impliqués dans la pédocriminalité. Un triste recensement évoque plus de 120 victimes mineures, dont 22 de nationalité française.
Des hommes mis en examen
Six hommes, âgés de 36 à 61 ans, ont été mis en examen. Parmi ceux-ci figurent des individus d’origines diverses, y compris un homme en Belgique. Les motifs de leur mise en examen vont de la pédopornographie au viol sur mineur de moins de 15 ans ainsi que le recours à la « prostitution de mineurs ».
L’un des hommes était même l’administrateur de deux groupes de partage de contenus pédopornographiques sur la messagerie russe ICQ, auxquels les cinq autres hommes appartenaient.
Des méthodes révoltantes
Les témoignages et les preuves recueillis dévoilent des moyens détestables utilisés par ces individus pour parvenir à leurs fins. Ils ont recours à des menaces, du chantage et même de la simulation de tentative de suicide pour pousser leurs victimes à envoyer des photos et vidéos ou à s’engager dans des actes sexuels avec eux, rappelle la gendarmerie nationale.
Une quantité énorme de matériel saisi
Pas moins de 930 000 photos et vidéos ont été saisies par la gendarmerie. Le travail d’analyse se poursuit toujours, alors que l’enquête, débutée en 2022, arrive à son terme. Ce gigantesque travail a été réalisé en coordination avec les forces de police belges.
La gendarmerie précise que l’enquête a permis « de mettre en évidence que chacun des membres (avait) un mode opératoire distinct mais bien rôdé leur permettant d’obtenir des fichiers illicites ».