Décrié, Facebook Messenger fait pourtant le plein d’utilisateurs
Avec 500 millions d'utilisateurs, Messenger l'application de messagerie de Facebook est pourtant pointée du doigt par les clients.
C’est un paradoxe assez étrange que l’on vit chez Facebook et plus particulièrement son application Messenger. Depuis la séparation des deux applications Facebook et Messenger, l’application de messagerie du réseau social revendique 500 millions d’utilisateurs actifs par mois. Un chiffre qui permet à son directeur David Marcus de déclarer que si c’était à refaire, « nous le referions sans hésiter ».
L’ex patron de Paypal aujourd’hui chez Facebook, assure que cette séparation était nécessaire : « Nous mettons régulièrement l’application à jour pour qu’elle soit plus performante et proposer de nouvelles fonctionnalités”, explique-t-il. “Si nous ne l’avions pas séparée de Facebook, le service ne serait pas aussi bon aujourd’hui“.
Messenger critiqué de partout, sauf en France
Si du côté de chez Facebook on continue de chanter les louanges de Messenger, la donne est complètement différente du côté des utilisateurs où les critiques pleuvent dans les commentaires sur l’AppStore et Playstore « Horrible – Inutile – Je déconseille fortement – une application qui prend de la place pour rien » peut-on lire dans les commentaires qui sont globalement très hostiles envers Messenger.
L’application de Facebook est notée seulement 2 étoiles sur 5 dans l’AppStore, mais cela n’empêche pas les français d’utiliser Messenger. L’application de messagerie est davantage utilisée dans l’hexagone et les Etats-Unis que par exemple en Amerique Latine ou en Europe où c’est globalement Whatsapp qui est utilisé. Messenger pointe d’ailleurs à la troisième place des services de messagerie instantanée derrière Whatsapp et Line respectivement 1er et 2eme.
Facebook réfute de monétiser Messenger
Pour David Marcus, Messenger devrait pouvoir continuer sur sa lancée, et proposer de plus en plus de contenu pour les utilisateurs, tout en balayant d’un revers l’idée de monétiser le service. “Nous avons le luxe de prendre notre temps et nous nous concentrons pour l’instant sur le développement du produit et de fonctionnalités comme ce service de retranscription vocale qui est en test aux Etats-Unis depuis vendredi dernier » avant de conclure « La pire des choses que l’on puisse apporter à un espace privé c’est de la publicité ».