Découverte de 467 millions d’hectares de zones forestières qui n’étaient pas encore répertoriées
Il ne s'agit pas d'une seule et même étendue. L'erreur était due au manque de précision des satellites de cartographie.
Ces millions d’hectares ont été découverts à la demande de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle souhaitait que les zones forestières situées en milieu aride soient mieux cartographiées.
Une surface qui équivaut à la forêt amazonienne
Jean-François Bastin, un chercheur Belge en écologie forestière pour la FAO et l’Université Libre de Bruxelles (ULB) est l’un des scientifiques ayant mis cette immense surface cumulée en évudence. “Nos résultats et notre méthode apportent de nouvelles informations pour mieux comprendre les incertitudes actuelles dans le bilan carbone de la planète”, explique-t-il.
Mais où étaient cachés tous ces hectares ? En fait ils ne l’étaient pas réellement, seulement aux yeux des satellites spécialisés. C’est grâce à Google, qui a fourni des données satellites haute résolution, et à la méthode de l’équipe internationale de chercheurs que cette immense surface s’est révélée.
Environ 10% de forêts “en plus” à la surface du globe
Et c’est sur le continent africain que cette progression est la plus importante. Pour le Pr. Bastin, “Nos résultats et notre méthode apportent de nouvelles informations pour mieux comprendre les incertitudes actuelles dans le bilan carbone de la planète”.
Et l’espoir est aussi permis en terme de développemement forestier et donc de lutte contre le changement climatique, comme il l’explique : “Tant qu’on arrive pas à détecter de la végétation à un endroit, c’est difficile de savoir si la zone est propice pour la reforestation ou non. Maintenant qu’on a développé cette approche, cela nous permet d’essayer d’identifier dans ces zones arides des zones qui sont propices à la reforestation”.