Débit internet : l’UFC-Que Choisir déplore les promesses non tenues des opérateurs
Les promesses de débit "ne sont que des plafonds théoriques", avance l'association de défense des consommateurs.
L’UFC Que-Choisir a dévoilé jeudi les résultats de son Observatoire de la qualité de l’Internet fixe. L’étude se base sur un panel de 1.700 personnes originaires de 1.400 communes.
Pour l’association, les promesses de débit “ne sont que des plafonds théoriques”. Alors que les opérateurs promettent “jusqu’à 20 mégabits/s” pour une connexion ADSL, les clients de ces offres ne bénéficient en moyenne que de 8 Mb/s, pointe l’UFC.
De fortes disparités
Et pour les internautes ayant souscrit au très haut débit, il se situe en moyenne aux alentours de 175 Mb/s, loin encore des débits promis.
Sans trop de surprise, les zones rurales sont encore loin de pouvoir profiter d’un internet “de qualité” en comparaison avec les grandes villes, pointe l’étude. Une différence particulièrement sensible en ce qui concerne le très haut débit, où l’“on surfe en moyenne à 284 Mb/s”,
Comment limiter la fracture numérique ?
Ce que demande l’UFC-Que Choisir, c’est une amélioration des réseaux en cuivre qui existent déjà. Et ce, bien avant de penser à déployer la fibre à grande échelle. “Une impulsion des pouvoirs publics peut permettre une montée rapide en débit sur le réseau cuivre [VDSL2] favorable au plus grand nombre”, résume l’association.
Tout récemment, le Défenseur des droits rappelait dans un rapport que “la persistance de ces zones ‘blanches et grises’ entrave l’accès aux droits des personnes domiciliées en zone rurale”. Et que “L’exclusion numérique conduit à des situations de non-recours aux droits : face aux difficultés qui tiennent parfois à des problèmes techniques très simples (…) les démarches sont abandonnées”.
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