Dangers au volant : les objets connectés devant l’alcool et la vitesse pour les Européens
Le baromètre annuel de la Fondation Vinci autoroutes révèle aujourd'hui qu'aux yeux des conducteurs européens, les objets connectés représentent le plus gros danger au volant devant la vitesse, l'alcool et les stupéfiants.
Une enquête Ipsos conduite sur la toile auprès de 12.429 personnes de 15 ans et plus résidant dans onze pays différents (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne, Suède, Belgique, Grèce, Pologne, Pays-Bas et Slovaquie) révèle notamment vendredi la manière dont les conducteurs européens hiérarchisent les dangers au volant.
Alors que l’an passé, 62% des personnes interrogées avaient estimé que la consommation d’alcool et stupéfiants étaient les causes premières d’accidents mortels sur la route, le baromètre annuel de la Fondation Vinci autoroutes se fait aujourd’hui l’écho de changements au niveau de ces considérations.
Europe : conducteurs mal-informés sur les dangers au volant ?
Ce sont ainsi désormais les objets connectés tels que les smartphones et les GPS que les conducteurs européens citent en premier comme dangereux au volant. L’alcool et les stupéfiants ne sont cependant qu’à 1% derrière, devant la vitesse excessive pour 42% des sondés.
Mais dans les faits, qu’en est-il réellement ? Les statistiques de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr) rapportés par Ouest-France attestent d’un classement tout autre pour la période 2014-2016 sur les routes de France. Alors qu’il nous est précisé que ces causes peuvent se cumuler, celle ayant causé le plus d’accidents routiers mortels a ainsi été la vitesse (32 %), suivie par l’alcool (20 %), le non-respect des priorités (13 %), les stupéfiants (9 %) et enfin le téléphone (1%).
Les Grecs et les Français plus enclins à l’insulte
On apprend de même que plus d’un Européen sur deux (54%) reconnaît avoir l’insulte relativement facile au volant. Les Grecs apparaissent assez largement devant (73 %), alors que les Français (68 %), les Allemands (66 %) et les Italiens (65 %) se tiennent dans un mouchoir de poche. Notons au passage que seuls 3% des personnes interrogées voient l’Hexagone comme une terre d’automobilistes responsables.
Plus de la moitié des conducteurs européens (51%) considèrent enfin que le nombre de morts sur les routes ne devrait pas sensiblement baisser à l’avenir, et ce en raison d’une route demeurant “nécessairement dangereuse” quoi qu’on fasse.