Couëron : il prend le volant à 12 ans pour répondre au malaise de son père
Mercredi soir à Couëron, les gendarmes ont découvert lors d'un contrôle routier un adolescent de 12 ans au volant d'une voiture. C'est son père souffrant qui lui aurait demandé de conduire le véhicule à sa place.
Sans que l’on sache si les gendarmes de la commune de Couëron ont déjà eu affaire à ce type de cas, ils ont récemment reconnu une certaine maîtrise du code de la route à un atypique conducteur. Mercredi soir au lieu-dit la Chabossière, les forces de l’ordre sont amenées à effectuer un banal contrôle routier sur un véhicule de marque Berlingo.
Et si la voiture en question ne s’était pas rendue coupable d’une quelconque sortie de route ou d’un dépassement de la vitesse autorisée, les gendarmes ont tout de même découvert que l’automobiliste en question avait douze ans. Soit quelques années avant l’âge minimum requis pour bénéficier de la conduite accompagnée.
Il aurait demandé à son fils de conduire en raison de palpitations cardiaques
Cités par nos confrères de Ouest-France, les agents ont donc reconnu que “sa tête dépassait tout juste du volant, mais il conduisait très bien !” Après avoir pris congé d’amis chez qui ils avaient passé la soirée dans la proche commune d’Indre, cet adolescent et son père étaient en route pour leur domicile de Cordemais.
Selon les dires du père de famille, ce dernier aurait été victime de palpitations cardiaques, ce qui expliquerait qu’il ait alors demandé à son fils de conduire. L’homme âgé de 38 ans précise d’ailleurs qu’il tenait le volant au début du trajet.
Un père bientôt convoqué au tribunal
Les gendarmes n’ont pas vraiment fait preuve de clémence envers le papa et son fils puisque le premier est désormais poursuivi pour incitation à la commission d’un délit. Il fera à ce titre l’objet d’une convocation au tribunal en août prochain.
Le trentenaire pourra ainsi être interrogé sur la pertinence d’avoir demandé à son fils de continuer la route au lieu d’avoir cherché à stopper le véhicule pour appeler des secours. L’adolescent a quant à lui eu droit à un rappel à la loi.