Côtes-d’Armor : il appelle les gendarmes et dit être un cyborg à la recherche de stupéfiants
La semaine dernière, la gendarmerie des Côtes-d'Armor a réceptionné l'appel d'un homme se trouvant à Dinan et qui disait être un cyborg à la recherche de stupéfiants.
L’information émane de la gendarmerie des Côtes-d’Armor, laquelle l’a partagée le samedi 21 mai dernier sur sa page Facebook. On a ainsi appris que, plus tôt dans la semaine, ces militaires ont réceptionné un appel pour le moins étrange. De l’autre côté du fil se trouvait un homme, à l’âge non précisé, positionné devant la brigade de Dinan. Cette personne, rapporte Ouest-France, a indiqué aux gendarmes “être un cyborg”.
À Dinan, il appelle les gendarmes, qui ne peuvent le fournir en stupéfiants
Étant donné que, juste après, l’individu a fait savoir qu’il recherchait “des stupéfiants”, son propos premier ne découlait vraisemblablement d’une blague mais d’un état second. Cette homme était-il déjà sous l’effet de ce genre de substances ou bien souffrait-il de problèmes mentaux ? Ce point n’est pas explicité dans la publication de la gendarmerie. Cette dernière poursuit : “Au risque de faire des déçus, la gendarmerie des Côtes-d’Armor vous informe qu’elle ne revend pas les produits stupéfiants saisis dans le cadre de la lutte contre les trafics de stupéfiants !”
Des appels au 17 uniquement “réservés aux urgences”
Les militaires rappellent que le CORG (Centre Opérationnel et de Renseignements de la Gendarmerie) est accessible à toute heure du jour ou de la nuit, sept jours sur sept, en composant le numéro 17. Celui-ci, nous dit-on, est réservé “aux urgences”, avec des “sollicitations abusives [qui] peuvent-être poursuivies”. Enfin, “dans certaines situations, chaque seconde compte”, signifiant que lors de l’appel de l’individu, une personne davantage dans le besoin était possiblement dans l’attente d’être prise en garde par la gendarmerie. On ignore d’ailleurs les suites de l’étrange sollicitation du présumé cyborg.