Confinement à Toulouse : il squattait l’appartement d’un étudiant et revendait ses affaires
Dimanche soir à Toulouse, un homme de 30 ans a été interpellé pour avoir squatté l'appartement d'un étudiant pendant le confinement. Le suspect a expliqué avoir également revendu des affaires du locataire légitime pour se faire de l'argent.
À l’annonce d’un confinement prochain contre le coronavirus Covid-19, il y a maintenant un peu plus de deux semaines, il s’agissait pour les Français de choisir au mieux l’endroit où ils allaient passer plusieurs semaines. Un étudiant de 18 ans résidant habituellement à Toulouse (Haute-Garonne), dans le quartier de Rangueil, avait choisi de vivre ce confinement chez ses parents, dans les Hautes-Pyrénées. Mais depuis, il avait cru comprendre que quelque chose de louche se déroulait chez lui.
Remarquant à distance quelqu’un se servir de sa connexion, il appelle la police
Le site de 20 Minutes rapporte ainsi que depuis quelques jours, le jeune homme avait décelé une activité de la connexion Internet de son domicile. N’ayant laissé personne derrière lui, il a vraisemblablement pensé qu’un intrus avait pénétré dans son logement. Et d’avoir alors alerté les forces de l’ordre. Des soupçons qui se sont avérés puisque à l’arrivée des policiers dimanche, ceux-ci ont découvert un volet forcé. Et à l’intérieur de l’appartement se trouvait effectivement une personne : un homme de 32 ans qui s’était caché dans la salle de bains.
L’intrus voulait se faire de l’argent avec les affaires de l’étudiant
En plus d’utiliser la connexion Internet de l’étudiant, le trentenaire volait des affaires de ce dernier (vêtements, chaussures et matériel multimédia). Aux enquêteurs, le mis en cause a tenté de justifier ces vols par la volonté de se faire un peu d’argent par la revente de ces biens. Interpellé donc en toute fin de semaine dernière par des policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) sud, l’individu a été déféré le lendemain devant le parquet de Toulouse. Il était censé être jugé en comparution immédiate mardi.