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Collyres mydriatiques : Attention chez les jeunes enfants !

Santé
Par Sebastien Veyrier,  publié le 24 mars 2017 à 16h55.

L'ANSM alerte sur les dangers des liquides collyres chez les bébés et les jeunes enfants.

Le rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) tire la sonnette d’alarme au sujet de l’utilisation du liquide collyre chez les enfants les plus jeunes. Dans un rapport publié sur son site officiel, l’organisme rappelle en effet les dangers auxquels s’exposent les très jeunes enfants en cas de surdosage.

Ne pas banaliser le geste

Ce n’est pas un secret, les yeux des nourrissons sont plus fragiles que ceux des adultes, car pas encore totalement protégés. Les traitements médicamenteux y pénètrent donc plus facilement et c’est notamment le cas des collyres mydriatiques que l’on utilise en ophtalmologie pour dilater ou anesthésier la pupille.

Ces traitements sont particulièrement dangereux chez bébé, car ils peuvent traverser la paroi de l’œil et se diffuser dans l’ensemble de l’organisme. En cas de trop fort dosage, le collyre mydriatique peut avoir de graves conséquences sur le système digestif, le système cardiaque et le système nerveux central.

Les bonnes pratiques

Parmi les effets indésirables, des troubles digestifs, une tachycardie, des vertiges, des troubles de la vue ou de régulation de la température interne peuvent apparaître. Dans les cas les plus graves, un surdosage peut entraîner la mort.

L’ANSM rappelle donc les bonnes pratiques aux parents qui doivent absolument utiliser ces produits sur un enfant en bas âge. Premièrement, il faut user de très faibles quantités chez le nouveau-né et les prématurés. Il faut également appuyer sur le coin interne l’œil de l’enfant pour que le collyre ne se diffuse pas dans les points lacrymaux. L’excédent de produit doit toujours être essuyé pour éviter une potentielle ingestion. Ces précautions sont également à prendre chez les enfants un peu plus âgés.

L’ANSM précise également que la phényléphrine en collyre 10 % est contre-indiquée chez l’enfant de moins de 12 ans et que l’atropine collyre 1 % est réservée aux adultes et adolescents de plus de 12 ans.

Le Récap
  • Ne pas banaliser le geste
  • Les bonnes pratiques
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