Collision entre un TER et un sanglier : jusqu’à 9 heures de retard pour 4 trains
Suite à la collision, survenue vendredi soir, entre un TER et un sanglier, le trafic ferroviaire a été lourdement impacté entre Paris et Rennes. Quatre trains ont ainsi enregistré des retards allant de sept à neuf heures.
Vendredi soir, aux environs de 20h00 et alors qu’un TER était en train d’assurer une liaison entre Rennes et Laval, le train est entré en collision avec un sanglier. De lourds dégâts ont été observés suite à ce choc, qui a notamment provoqué de sensibles perturbations du trafic ferroviaire.
Quatre trains qui évoluaient derrière ce TER ont été arrêtés, avec pour conséquence une longue attente pour certains passagers, contraints de patienter des heures durant en gare de Rennes et de Laval jusqu’à un prochain départ. Nos confrères du Parisien rapportent que le trafic a redémarré dans le courant de la nuit, avec des premières arrivées constatées à Paris-Montparnasse dès 4 h 40.
Retards après une collision TER-sanglier : les passagers devraient être remboursés
Les retards ont été de sept à neuf heures selon les trains. On apprend de même que dans un souci de serviabilité, la SNCF avait fourni des boîtes-repas à la majorité des trains immobilisés. Des taxis attendaient par ailleurs les passagers à leur arrivée en gare. Il est enfin attendu que ces passagers soient remboursés.
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De fréquents accidents animaliers
Cet incident est très loin d’être isolé, un rapport de la SNCF signifiant ainsi que l’année passée, pas moins de 1.027 chevreuils, cerfs ou sangliers ont été percutés par des trains. Des chocs étant intervenus plus fréquemment en automne et en hiver. Au total, ces accidents auront fait perdre près de 75 heures à la SNCF (et provoqué 2.724 heures de retards, ce qui correspond à 114 jours), laquelle aura de même du débourser plusieurs milliers d’euros pour remettre les trains en état. Le coût estimé d’une réparation allant en effet de 1.400 à 66.000 euros, avec un tarif moyen de 6.200 euros. Depuis le début de l’année, 55 interventions ont été livrées par les gardes-chasse sur l’axe TGV-Atlantique, avec un bilan de quelque 37 gibiers écartés ou tués.