Le classement réactualisé de Shanghai distinguant les meilleures universités au monde vient d'être publié. 27 établissements français sont concernés, ce dont s'est félicité le président Macron.
Chaque année, il est attendu par des observateurs impatients de vérifier si tel ou tel établissement fait partie des élus, et lesquels ont perdu ou gagné des positions. Le classement de Shanghai version 2023 vient d’être rendu public, et il y a forcément matière à le commenter sous différents angles.
Classement de Shanghai 2023 : les États-Unis sur le podium
En première place de ce classement, comportant pas moins de 1 000 universités, on trouve Harvard. Comme rapporté par RFI, la deuxième place est à mettre à l’actif de Stanford, et le troisième rang revient au MIT. Autrement dit, c’est un trio d’établissements américains qui a le vent en poupe cette année.
La France 15e, sa plus haute place
Il convient de descendre jusqu’à la quinzième position pour trouver l’université française la mieux classée, en l’occurrence Paris-Saclay. Sur son compte Twitter/X, le président de la République Emmanuel Macron s’est réjoui d’un total de 27 établissements hexagonaux présents dans le classement de Shanghai : “Avec 27 universités représentées, le classement de Shanghai met à l’honneur l’excellence française. Acteurs de l’enseignement et de la recherche : merci ! Vous faites de la France une grande Nation de formation, de recherche et d’innovation. Nous continuerons à vous soutenir.”
Avec 27 universités représentées, le classement de Shanghai met à l'honneur l'excellence française.
Acteurs de l’enseignement et de la recherche : merci !
Vous faites de la France une grande Nation de formation, de recherche et d’innovation. Nous continuerons à vous soutenir.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 15, 2023
Quels critères pris en compte ?
Pour figurer dans le classement de Shanghai, sont pris en compte les prix Nobel et médailles Fields obtenus par les anciens élèves et enseignants, de même que les articles parus dans les revues Nature ou Science. Mais avec des publications uniquement retenues si rédigées en anglais, avec l’accent mis davantage sur la quantité que la qualité, cette hiérarchisation a aussi ses opposants.