Cinq géants de la Tech s’allient pour une intelligence artificielle responsable
Amazon, Google, Facebook, IBM et Microsoft s'organisent pour défendre mais aussi encadrer l'intelligence artificielle (IA), afin qu'elle soit "bénéfique pour l'Humanité".
Mercredi, Google, Amazon, Facebook, IBM et Microsoft ont rendu public leur partenariat baptisé Partnership on Artificial Intelligence to benefit people and society (autrement dit, partenariat sur l’intelligence artificielle au bénéfice des gens et de la société).
Le but de cette organisation à but non lucratif sera d’“améliorer la compréhension du public sur les technologies d’intelligence artificielle (IA) et à formuler les meilleures pratiques sur les défis et les opportunités de cette discipline”.
IA : une crainte grandissante
Ces 5 grands piliers seront aussi accompagnés d’universitaires, de spécialistes de l’éthique et des affaires publiques. Pourquoi une telle organisation ? Dernièrement, des voix se sont élevées pour avertir des dangers d’une IA qui ne serait pas totalement maîtrisée. Parmi elles, celles du fondateur de Tesla, Elon Musk et de Stephen Hawking. Ce dernier prévoyant même qu’elle pourrait mener à “la destruction de l’humanité”.
A l’été 2015, une lettre ouverte signée par plusieurs milliers de chercheurs et de personnalités demandait l’interdiction totale des “armes autonomes (qui) choisissent et frappent des cibles sans intervention humaine”.
8 engagements pour une IA responsable
Parmi les 8 engagements pris, citons par exemple la “garantie que les technologies d’IA bénéficient au plus grand nombre”, ce qui n’est pas très précis. Mais aussi, les signataires souhaitent “s’assurer que la recherche et la technologie sont robustes, fiables et dignes de confiance”.
Ils s’engagent également à s’opposer au développement d’une IA qui s’avèrerait “contraire aux conventions internationales sur les droits de l’homme”.
Mais l’organisation se défend de vouloir oeuvrer comme un lobby : “Nous n’avons pas l’intention de faire pression sur des gouvernements ou autre autorité sur ce sujet”, peut-on lire sur le site.