De l’athérosclérose découverte chez des momies datées de 4000 ans
L’athérosclérose n’apparaît pas que dans le monde moderne puisque des momies vieilles de 4000 ans souffraient déjà de maladies cardio-vasculaires.
Dans la revue The Lancet, il est possible de découvrir que les scientifiques ont examiné avec une réelle précision 137 momies, 10 provenaient des États-Unis, 51 du Pérou et 76 d’Égypte. 40 siècles étaient ainsi couverts, ce qui leur a permis de découvrir que les maladies cardio-vasculaires n’étaient pas dues au mode de vie de l’homme moderne. De l’athérosclérose a été découverte chez une quarantaine de momies. Cela prouve donc qu’il y a 4000 ans, les artères coronaires se bouchaient, ce qui entraînait des complications. Les maladies cardio-vasculaires sont favorisées par l’hypertension, la sédentarité, le tabac, le diabète… Le Dr Randal Rhompson qui est un spécialiste du cœur a indiqué qu’il est « surprenant de voir que l’athérosclérose est aussi fréquente dans ces anciennes cultures à travers le globe sur une période de temps aussi étendue ».
Des facteurs à prendre en compte
Il a également remarqué que les personnes étaient très différentes « génétiquement et avec des régimes alimentaires aussi variés ». Cette étude sur les 4000 momies montre que le mode de vie de l’homme moderne n’est pas le seul facteur favorisant les maladies cardiovasculaires. Lors de leurs recherches, les scientifiques se sont rendu compte que les Égyptiens avaient une alimentation riche en graisse alors ils se sont tournés vers d’autres civilisations. Les résultats indiquent que 39% des momies d’Égypte, 26% du Pérou, 40% du Colorado et 60% des Unangans présentaient des signes d’athérosclérose.
Le vieillissement est important
Des facteurs peuvent donc favoriser ces maladies, mais la cause est naturelle, il s’agit du vieillissement. Les scientifiques estiment que le régime alimentaire ne peut pas changer grand-chose. Cette thèse a été confirmée par l’âge des momies présentant des traces athérosclérose. Elles avaient en moyenne dépassé la trentaine. Pour ces civilisations, les personnes vivaient au maximum une quarantaine d’années, elles étaient donc en fin de vie.