Chikungunya : Premier vaccin disponible en France, qui est concerné?
Suite à l'approbation de l'Union européenne, Valvena a dévoilé son plan pour la mise sur le marché français du premier vaccin contre le chikungunya, une maladie virale provoquée par les moustiques. Quel sera l'impact de ce vaccin sur la santé publique ?
Tl;dr
- Valvena commercialise en France le premier vaccin contre le chikungunya.
- Le vaccin IXCHIQ est un vaccin atténué vivant.
- Le chikungunya est une maladie tropicale en progression.
L’arrivée en France du vaccin contre le chikungunya
Après avoir reçu le feu vert de l’Union européenne, la société pharmaceutique Valvena a annoncé la mise à disposition en France du premier vaccin contre le chikungunya. Ce virus, transmis par le moustique, provoque une maladie de plus en plus répandue dans le monde.
Une solution face à une maladie invalidante
Le chikungunya est une maladie virale rarement mortelle mais souvent très invalidante. Elle se manifeste par des atteintes articulaires, des douleurs musculaires, de la fièvre et des éruptions cutanées.
Dans sa forme chronique, elle peut persister pendant des mois, voire des années, et toucher jusqu’à 43% des personnes symptomatiques.
IXCHIQ : un vaccin atténué vivant
Le vaccin IXCHIQ, développé par Valvena, est un vaccin atténué vivant. Il est constitué de virus modifiés pour perdre leur pouvoir infectieux tout en conservant leur capacité à induire une protection chez la personne vaccinée.
Il est indiqué chez les adultes et doit être administré en une seule dose. Cependant, il est contre-indiqué chez les personnes immunodéprimées.
Une efficacité clinique avérée
L’efficacité clinique du vaccin a été évaluée lors d’une étude dont les résultats ont été publiés dans The Lancet. Selon cette étude, 98,9% des participants présentaient des anticorps neutralisants le virus 28 jours après la vaccination, et ils étaient 96,3% six mois après.
Par ailleurs, une enquête OpinionWay révèle que 56% des Français seraient prêts à se faire vacciner contre le chikungunya si cela était possible. Toutefois, le vaccin n’est pas remboursé par l’Assurance-maladie et aucune décision n’a encore été prise par la Haute autorité de santé à son sujet.