Le chien serait fidèle à l’être humain depuis la Préhistoire
Selon une récente étude, le chien et l'être humain seraient liés depuis la Préhistoire. Après analyse des restes d'un chien ayant vécu il y a environ 14.000 ans, des scientifiques estiment ainsi que l'animal, malade, a forcément été soigné d'une main humaine.
C’est un fait établi, le chien est le meilleur ami de l’Homme, et même de la Femme si on lui posait la question. Mais en a-t-il toujours été ainsi ? En 1914, les restes d’un tombeau datant d’environ 14.000 ans avaient été découverts à Bonn, en Allemagne.
À l’intérieur avaient été retrouvés les restes d’un homme, d’une femme et d’un chien, nous rappelle Le Dauphiné Libéré. Cette découverte semblait déjà attester d’une domestication du chien par l’être humain remontant à des temps immémoriaux.
Le chien ayant vécu il y a 14.000 ans, malade, a pu être soigné par l’être humain
Une étude publiée le mois dernier dans la revue scientifique Journal of Archaeological Science vient apporter un nouveau regard sur ce chien ayant vécu il y a plus ou moins 14.000 ans. L’animal avait été enterré alors qu’il était âgé d’environ 28 semaines.
Il est apparu que depuis ses 19 semaines, le chiot était atteint de la maladie de Carré, qui se traduit notamment par de fortes fièvres, une déshydratation, des diarrhées et des léthargies, en plus d’augmenter le risque d’attaques cardiaques.
L’hypothèse d’un sacrifice
Les scientifiques estiment que sans soins, le chien serait mort depuis longtemps. Et de supposer que sa survie doit principalement à la main tendue par ceux qui étaient possiblement ses maîtres à l’époque. Il n’est en tout cas pas certain que l’animal ait succombé à cette maladie.
Les chercheurs n’écartent d’ailleurs pas l’hypothèse selon laquelle ce chien aurait été sacrifié : “Le sacrifice des chiens pour accompagner l’enterrement d’humains n’est pas une découverte archéologique inhabituelle. Cela représente un comportement religieux ou rituel, peut-être lié à la croyance d’une vie après la mort”.
Si le chien peut donc avoir commencé à témoigner de l’attachement à l’être humain dès la Préhistoire, ces récentes découvertes tendent à définir un peu mieux le pourquoi de sa domestication.