Chez les hommes, faire des pompes pourrait renseigner sur le risque cardiovasculaire
D'après une étude américaine, il serait possible d'établir le risque cardiovasculaire d'un homme en fonction du nombre de pompes qu'il est à même de réaliser.
Tout un chacun, du moment qu’il est de sexe masculin, pourrait estimer son risque cardiovasculaire en s’essayant à une série de pompes. L’exercice est ainsi suggéré par des scientifiques américains de la Harvard School of Public Health qui, au travers d’une nouvelle étude, se sont aperçus qu’en parvenant à un certain nombre de pompes, la probabilité de contracter une maladie cardiovasculaire était sensiblement réduit.
Les résultats de cette étude sont parus le 15 février dernier dans la revue JAMA Network Open et rapportés le même jour (en anglais) par la Harvard Gazette. Pour les obtenir, les chercheurs ont analysé les données de santé de 1.104 pompiers actifs entre 2000 et 2010. Des hommes âgés en moyenne de 39,6 ans avec un indice de masse corporelle (IMC) moyen de 28,7 (surpoids).
Plus de 40 pompes d’affilée indiquerait un faible risque de maladies cardiovasculaires
Au départ de l’étude ont été mesurées les capacités et les limites de ces volontaires sur un tapis de course. Chaque année, ces hommes devaient répondre à des questionnaires médical et de santé et passer un examen physique. Durant ces dix années d’étude, 37 cas de maladie cardiovasculaire ont été enregistrés.
À l’exception d’un, tous concernaient des participants qui n’avaient pas pu aller au-delà de 40 pompes d’affilée. Il a ensuite été calculé que les hommes réussissant à dépasser ce chiffre auraient un risque cardiovasculaire réduit de 96% par rapport à ceux n’arrivant pas à en enchaîner dix.
Des résultats pour l’heure ciblés
Pour Stefanos Kales, auteur principal de l’étude officiant au Département de santé environnementale de la Harvard School of Public Health, “cette étude souligne l’importance de la forme physique pour la santé et explique pourquoi les cliniciens devraient évaluer la condition physique lors de rencontres cliniques”.
Comme cela nous est précisé, étant donné que cette étude a ciblé des hommes actifs d’âge moyen, ses conclusions ne peuvent pas automatiquement se généraliser aux hommes d’autres catégories ainsi qu’aux femmes.