CharlElie Couture revient en France, dégoûté par Trump
Installé à New York depuis 15 ans, le chanteur français met fin au rêve américain, et se félicite de la victoire d'Emmanuel Macron.
Goddbye Trump, bonjour Macron ! CharlElie Couture était parti s’installer à New York il y a 15 ans en quête de renouveau et d’inspiration, mais l’élection du candidat républicain a mis fin à cette longue parenthèse loin de la France.
Vendredi sur Facebook, l’artiste expliquait : “Je rentre, c’est décidé, je rentre en France (…) L’élection de ce pourri de Trump, dont l’immeuble se dresse à quelques blocs de l’appartement où j’ai emménagé il y a quinze ans, a contribué à changer la donne”.
Il ne peut vraiment plus voir Trump en peinture
Et ses mots à l’égard du président des Etats-Unis sont sans demi-mesure : “Un sentiment de malaise me donne des hauts le cœur chaque fois que je vois sa gueule de con proférer des ignominies. Mais au fond, il n’est que l’incarnation de la métamorphose d’une ville qui, depuis 2001, est devenue celle des gens d’argent, des investisseurs, des banquiers et traders, des startups numériques et autres virtual winners”.
Et il n’avait pas attendu le résultat de l’élection présidentielle outre-Atlantique pour dire tout le mal qu’il en pensait. Ainsi en octobre, il décrivait ainsi le futur locataire de la Maison Blanche : “Aussi vulgaire et trivial qu’un leader de province, ce pseudo-prédicateur démagogue brasse une pensée d’ivrogne (…) Un opportuniste, méchant comme une teigne, fourbe et aussi borné qu’un dictateur”.
A propos de Macron : “un changement indiscutable”
Il indique néanmoins que si Marine Le Pen avait remporté le scrutin présidentiel français, il ne serait pas rentré. Pour lui, Macron président est synonyme de “changement indiscutable (et nécessaire) dans l’approche de la chose politique française”.
Et plus encore, la nomination de Nicolas Hulot à l’environnement l’intrigue, et de façon positive : “Tout cela me semble avoir le mérite de bouleverser une routine conventionnelle. Je trouve cet environnement intellectuel plus stimulant que le climat délétère de haine et de bêtise obscène qu’impose un président/tyran ignare qui nie le changement climatique”.