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Charente-Maritime : en prison, un détenu de 63 ans aurait tenté de tuer une psychologue

Faits Divers > Prison > Charente-Maritime
Par Gael Brulin,  publié le 26 mai 2021 à 10h00.

Mardi matin à la prison de Saint-Martin-de-Ré, en Charente-Maritime, un détenu de 63 ans condamné à la perpétuité aurait tenté de tuer une psychologue en la frappant. Le pire a toutefois été évité.

Les faits se sont produits mardi matin, aux alentours de 10h00, à la prison de Saint-Martin-de-Ré, en Charente-Maritime. Un détenu de 63 ans s’était rendu dans l’unité sanitaire de l’établissement pénitentiaire dans le cadre d’un rendez-vous avec une psychologue. L’entretien a cependant rapidement dégénéré dans des circonstances restant à déterminer. Sud Ouest (article complet réservé aux abonnés) rapporte ainsi que le sexagénaire s’est mis à frapper la psychologue.

Étranglée par un détenu, la psychologue est choquée mais n’encourt pas de danger vital

Les surveillants pénitentiaires, prévenus par les infirmiers eux-mêmes alertés par les cris de la victime, sont intervenus pour faire cesser les violences. Celles-ci étaient montées crescendo, avec un détenu qui était ainsi en train d’étrangler la psychologue. Choquée, cette dernière n’encourt toutefois pas de danger vital. Les pompiers l’ont prise en charge.

Un geste possiblement prémédité

Concernant le détenu soupçonné d’avoir attenté à la vie de la psychologue, il a depuis été placé en quartier disciplinaire. Son geste aurait été prémédité étant donné qu’une fourchette taillée en pointe aurait été retrouvée sur lui. Quant à son profil, le sexagénaire purge une peine de prison à perpétuité pour “meurtre” et “tentatives de meurtre”. En 1987, l’homme avait été condamné pour avoir tué, en 1983, une auto-stoppeuse de 16 ans et s’être livré à trois tentatives de meurtre. Suite à l’agression de mardi matin, le se­cré­taire local du syn­di­cat pé­ni­ten­tiaire FO a déploré des moyens insuffisants sur la prise en charge sanitaire des détenus : “Nous ne dis­po­sons pas de moyens de dé­fense pour les sur­veillants af­fec­tés sur ces uni­tés sa­ni­taires”.

En savoir plus
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