Charente : il aurait poignardé un enfant et ses grands-parents avant de se suicider
La nuit dernière en Charente, un homme d'une cinquantaine d'années aurait poignardé un enfant et ses grands-parents avant de prendre la fuite et de se donner la mort.
Ce drame familial est survenu dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 septembre dans le village de Roissac appartenant à la commune d’Angeac (Charente). Un homme âgé d’une cinquantaine d’années aurait poignardé un enfant de 12 ans et ses grands-parents avant de se donner la mort.
Le déroulé des faits nous est rapporté par Charente Libre. Il est aux alentours de 21h00, samedi, lorsque le quinquagénaire choisit d’aller retrouver son ex-belle-fille. L’homme supportait apparemment mal sa séparation avec celle avec qui il est actuellement en instance de divorce.
Drame familial : un grand-père et un enfant gravement poignardés
L’homme se dirige vers Roissac, et plus précisément chez un couple de sexagénaires. Soient les parents du nouveau compagnon de la jeune femme qui assuraient alors la garde des trois petits-enfants. La grand-mère vient de mettre au lit le plus jeune, âgé de 9 mois. Elle remarque alors une présence dans son jardin, et son mari d’ouvrir la fenêtre pour en avoir le cœur net.
C’est à ce moment-là que le quinquagénaire pénètre dans l’habitation. Il aurait sorti un couteau de chasse pour blesser le grand-père au thorax, et le cœur d’avoir possiblement été atteint. Sa femme aurait ensuite été blessée à la main et l’un des enfants présents, 12 ans, d’avoir quant à lui été apparemment touché au foie. La blessure de la grand-mère s’est avérée légère et celle de son mari plus importante. Le pronostic vital de l’homme de 65 ans est désormais engagé, et l’état de l’enfant apparaît également sérieux.
L’agresseur retrouvé mort par balle
Et alors qu’un important dispositif aura été déployé par le parquet d’Angoulême pour assurer la protection de l’ex-femme de l’agresseur et sa fille, le quinquagénaire, ayant ensuite pris la fuite, a finalement été retrouvé mort à son domicile dimanche matin. Si l’on nous rapporte que l’homme s’est suicidé avec son arme de chasse, une autopsie devra s’attacher à confirmer les circonstances du décès.