Cerveau : avoir un objectif dans la vie permet de réduire le risque de démence
Une nouvelle étude vient de souligner qu’avoir un but dans la vie permettait de diminuer le risque de certains troubles cognitifs, comme la démence.
Garder un but dans la vie serait bon pour le moral, mais aussi pour la santé. Une nouvelle étude relayée dans le Daily Mail vient en effet de dévoiler qu’avoir un objectif de vie permettrait de réduire le risque de développer une démence. Pour rappel, les dernières données de Santé publique France montrent que 1,2 million de Français souffraient de démence en 2014.
Un but dans la vie permet de lutter contre la démence
Pour démontrer qu’avoir un but dans la vie permettait de réduire le risque de démence, les chercheurs sont venus examiner huit articles comportant des données de 62 250 personnes âgées sur trois continents.
Cela leur a ainsi permis de découvrir que le fait d’avoir un but précis dans la vie était « significativement associé » à un risque réduit de démence et de troubles cognitifs. Dans les détails, les résultats ont montré que le fait d’avoir un objectif précis permettait de réduire de 19 % le taux de troubles cognitifs cliniquement significatifs. En plus de cela, les chercheurs ont remarqué que ces personnes étaient près de 20 % moins susceptibles d’avoir connu des déclins de la mémoire, du langage et des capacités de réflexion.
Dr Joshua Stott, auteur principal et chercheur à l’University College de Londres, commente notamment les résultats en soulignant que « les programmes de prévention de la démence pour les groupes à risque qui se concentrent sur le bien-être pourraient être améliorés en donnant la priorité aux activités qui donnent un but et un sens à la vie des gens, plutôt que de simples activités hédonistes qui pourraient augmenter l’humeur positive ».
Georgia Bell, première auteure, renchérit en déclarant : « Nous avons découvert qu’un sens du but peut réduire le risque de démence, liant une vie significative à une meilleure santé mentale et à une réduction du risque d’invalidité et de maladie cardiaque ». En plus de cela, les chercheurs ont souligné que les personnes avec un but dans la vie étaient plus susceptibles à faire de l’exercice, mais aussi de s’impliquer socialement.