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Ce que la science révèle vraiment sur l’hygiène des toilettes publiques

Santé > Recherche > Hygiène > Toilettes
Par Morgan Fromentin,  publié le 29 septembre 2025 à 10h00.
Santé
Gros plan de toilette moderne

Image d'illustration. Gros plan de toilette moderneADN

Les toilettes publiques suscitent de nombreuses interrogations sur leur propreté et les risques potentiels pour la santé. Des études scientifiques récentes apportent un éclairage objectif sur les idées reçues et la réalité de ces espaces souvent redoutés.

Tl;dr

  • Le siège n’est pas la zone la plus sale.
  • L’essentiel : l’hygiène des mains après usage.
  • La « plume » de chasse d’eau disperse des germes.

Des idées reçues sur les toilettes publiques

Pour beaucoup, utiliser des toilettes publiques reste une épreuve. Parents, personnes souffrant d’affections chroniques ou simples usagers avertis, chacun a déjà repéré ses adresses « acceptables » pour répondre à un besoin urgent. Mais face à une cabine à l’aspect douteux, la question revient : faut-il s’asseoir ou risquer d’attraper une infection ?

Étrangement, le siège n’est pas forcément l’élément le plus problématique. Plusieurs études récentes le confirment : les poignées de porte, robinets ou boutons de chasse concentrent souvent bien plus de microbes que l’assise elle-même, et ce particulièrement dans les sanitaires très fréquentés où le nettoyage se fait rare.

Une « soupe microbienne » insoupçonnée

Chaque adulte sain évacue quotidiennement plus d’un litre d’urine et cent grammes de matières fécales. Il n’est donc pas surprenant que ces espaces deviennent de véritables réservoirs à bactéries et virus – surtout quand certains utilisateurs souffrent de diarrhée et excrètent davantage de bactéries pathogènes. Sur le siège mais aussi autour, on retrouve entre autres :

  • E. coli, Klebsiella, Staphylococcus aureus, parasites et virus responsables de gastro-entérites ou infections cutanées ;
  • Des œufs de vers ou des protozoaires pouvant provoquer douleurs abdominales ;
  • Un biofilm invisible qui s’accumule sous les rebords.

Mais il existe un autre phénomène bien moins connu : la fameuse « toilet plume ». Lorsque l’on tire la chasse sans abaisser le couvercle, des microgouttelettes chargées en germes peuvent être propulsées jusqu’à deux mètres dans l’air environnant.

Mains sales, fauteurs majeurs de transmission

On ne le répétera jamais assez : c’est surtout par contact indirect qu’on se contamine. Les surfaces touchées avec des mains non lavées – poignées, robinetteries, boutons-poussoirs – constituent un véritable relais pour les agents infectieux. La peau forme une barrière efficace mais coupures et égratignures peuvent devenir portes d’entrée.

Autre risque méconnu : l’utilisation des sèche-mains électriques. Ceux-ci brassent et dispersent encore davantage les particules en suspension.

Bons réflexes pour limiter les risques

En définitive, pour la plupart des personnes en bonne santé, s’asseoir sur un siège de toilettes publiques représente un risque minime d’infection. Toutefois, quelques précautions simples permettent de réduire encore ce risque :

– Nettoyer le siège avec une lingette alcoolisée si besoin.
– Utiliser une protection jetable ou du papier.
– Se laver soigneusement les mains au savon pendant vingt secondes.
– Privilégier l’essuie-mains papier plutôt que le sèche-mains.
– Éviter d’utiliser son téléphone dans ces lieux : cet objet transporte aussi quantité de microbes.

Il vaut mieux privilégier ces gestes simples plutôt que redouter systématiquement l’assise elle-même. Et surtout, bannissez la position accroupie : elle gêne la vidange complète de la vessie… tout en risquant d’éclabousser davantage !

Le Récap
  • Tl;dr
  • Des idées reçues sur les toilettes publiques
  • Une « soupe microbienne » insoupçonnée
  • Mains sales, fauteurs majeurs de transmission
  • Bons réflexes pour limiter les risques
En savoir plus
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