Cancer – étude : Il existe des inégalités dans la prise en charge des patients
Cela parait impensable en France mais certains patients atteints de cancer sont obligés de renoncer aux soins…
19% renoncent à consulter pour des raisons financières ou d’accessibilité géographique
Selon la fondation Arc, en France, le cancer est la première cause de mortalité prématurée, devant les maladies cardiovasculaires. Il y a eu plus 382 000 nouveaux cas de cancer déclarés en 2018 et il y aurait 3,8 millions de personnes qui vivent en France avec un diagnostic de cancer.
De profondes inégalités“ de prise en charge”
la Ligue contre le cancer dénonce dans sa dernière étude réalisée avec l’institut Ipsos de profondes inégalités“ de prise en charge” après avoir analysé les données d’environ 7.709 Français atteints ou ayant été atteints d’un cancer.
Dans sa synthèse, la Ligue contre le cancer spécifie que ‘des inégalités d’accès aux soins de support* persistaient car beaucoup de personnes (24%) restent encore trop peu orientées vers ces derniers alors qu’elles en ont pourtant besoin’. Parmi ces patients il y a beaucoup de non-diplômés qui résident dans les territoires où l’offre de soins de premier recours est peu dense”, est-il écrit.
Des territoires où l’offre de soins de premier recours est peu dense
Plus difficile à admettre, 19% ont renoncé à consulter pour des raisons financières ou d’accessibilité géographique. Autre chiffre embarrassant, 51% des questionnés expliquent ne pas avoir été orientés vers un médecin du travail, un travailleur social ou un professionnel médico-social ou de conseil.
Suite à cette étude, la Ligue contre le cancer donne des pistes de progression à mettre en place rapidement : Permettre une offre de soins de support accessible financièrement et géographiquement sur l’ensemble du territoire national et offrir une garantie de continuité des soins avec des actions de prévention, dépistages, diagnostics.
* Les soins oncologiques de support se définissent comme l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie, conjointement aux traitements onco-hématologiques lorsqu’il y en a’.