Canada : soupçonné de cruauté et de négligence envers ses animaux, le propriétaire d’un zoo arrêté
Mardi, le propriétaire d'un zoo au Canada a été arrêté par les autorités. Il est ainsi soupçonné de cruauté et de négligence envers la centaine d'animaux de son parc dont plusieurs ont été retrouvés morts.
Mardi, Normand T., propriétaire du zoo de Saint-Edouard-de-Maskinongé (Canada) situé à quelque cents kilomètres de Montréal, a été arrêté par les autorités. La nouvelle a été communiquée par la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal.
Le propriétaire de ce parc est soupçonné de faits de cruauté et de négligence envers la centaine d’animaux de son zoo, ce qui comprend “lions, tigres, zèbres, ours, loups, kangourous et primates” comme l’énumère RTL.fr. Tout est parti de signalements de visiteurs qui, à l’été dernier, avaient cru remarquer des cas de maltraitance chez plusieurs bêtes.
Après le signalement de visiteurs, des cadavres d’animaux saisis dans un zoo
En se rendant sur place suite à ces alertes, des agents de la protection animale avaient “procédé sur le champ à la saisie de deux alpagas particulièrement mal en point ainsi que de quatre cadavres d’animaux”, incluant deux tigres.
La journée de mardi a été décisive. Dans la matinée, les membres de la SPCA ont ainsi débuté le transfert des animaux du zoo ainsi que leurs soins, une entreprise à laquelle ont également pris part un vétérinaire de même que plusieurs membres de l’ONG Humane Society International. D’après la porte-parole de la SPCA Sophie Gaillard, “plusieurs semaines” pourraient être nécessaires pour mener l’opération à son terme.
Une possible condamnation qui pourrait aller jusqu’à 5 ans de prison
Le propriétaire du zoo a donc été arrêté la même journée. “À notre connaissance, il s’agit de la première fois au Canada qu’un propriétaire de zoo se voit accusé de cruauté animale criminelle”, a déclaré la porte-parole de la SPCA. Elle a ajouté que dans le cas de figure où le propriétaire de ce zoo était condamné, “il pourrait être passible de jusqu’à cinq ans de prison et d’une interdiction à vie de posséder des animaux”.