Canada : recherché par la police qui le retrouve après un message posté sur Facebook
Au Canada, un fugitif a été appréhendé par les autorités après que celui-ci a donné sa localisation en postant un message sur le réseau Facebook.
Certains gestes sont ancrés à un tel point dans le quotidien que l’on ne se pose plus forcément la question de risques qu’ils peuvent engendrer. Comme celui de s’exprimer sur les réseaux sociaux. Au Canada, un homme recherché par les autorités en a fait les frais.
Il y a trois ans de cela, rapporte BFMTV.COM, Jessie K., placé en liberté conditionnelle, avait quitté son domicile en Colombie-Britannique (ouest) pour rejoindre la province voisine. Il était depuis recherché par les forces de l’ordre qui ignoraient que Jessie K. ne se trouvait plus en Colombie-Britannique.
En voyant sa photo sur le net, un fugitif donne sa localisation
Le fugitif a toutefois refait parler de lui il y a peu. En découvrant sa photo sur le site de la chaîne de télévision locale CFJC Today, localisée en Colombie-Britannique, Jessie K. s’est montré d’humeur à fanfaronner sur la page Facebook de la chaîne : “Alerte info, bande d’abrutis : je suis à Edmonton et ne reviendrai pas”, y a-t-il ainsi posté.
Ils “ne peuvent pas déménager pour éviter leurs problèmes juridiques”
Informée de ce message, la chaîne de télévision l’a transmis aux autorités qui ont alors étendu le mandat d’arrêt à la province d’Alberta, voisine de Colombie-Britannique et au sein de laquelle se trouve Edmonton. Le 10 mai dernier, Jessie K. a finalement été appréhendé par la police avant d’être renvoyé à Kamloops. Il est notamment accusé d’avoir manqué aux obligations de sa liberté conditionnelle.
Jodi Shelkie, porte-parole de la police fédérale de Kamloops, est apparue ravie de cette finalité : “Nous sommes très satisfaits du fait que [le fugitif] ait envoyé un message indiquant où il habitait en Alberta. Le ton de son message était très désobligeant, disant que la GRC [NDLR : Gendarmerie royale du Canada] avait raté son coup, parce qu’il vivait à Edmonton depuis trois ans”. Et d’avoir ajouté que les personnes recherchées “ne peuvent pas déménager pour éviter leurs problèmes juridiques. Tôt ou tard, la police les retrouvera”.