Canada : gagnant de 60 millions de dollars, un réfugié vietnamien vient récupérer son gain 10 mois plus tard
C'est mercredi, et environ dix mois après avoir remporté 60 millions de dollars canadiens à la loterie, qu'un réfugié vietnamien est venu récupérer son gain. Il a expliqué avoir pris son temps pour réfléchir à ce qu'il allait faire de tout cet argent.
Mercredi, un homme de 55 ans réfugié vietnamien au Canada est allé réclamer l’argent qu’il avait remporté à la loterie. Un gain de 60 millions de dollars canadiens (environ 41 millions d’euros) que ce quinquagénaire aurait pu empocher bien plus tôt, comme le rapporte BFMTV.COM. Lors d’une conférence de presse, Bon a expliqué pourquoi il a attendu dix mois avant d’acquérir sa nouvelle fortune : “J’ai commencé à réfléchir sur ce que ce prix voudrait dire pour ma famille”. Et d’avoir ajouté : “Je me suis rendu compte que cela changerait beaucoup de choses et je voulait m’assurer que nous serions prêts”.
Grand gagnant à la loterie, un réfugié vietnamien ne compte pas quitter son travail
Bon a gagné ce gain en jouant les numéros qu’il renseigne depuis plusieurs dizaines d’années. Avec ces 60 millions, il entend payer son hypothèque et régler ses autres factures. Des vacances sont également prévues mais pas une retraite anticipée. Ce quinquagénaire désire ainsi reprendre son travail de jardinier après s’être autorisé un peu de repos.
Ses enfants ignorent le montant de son gain
Bon et sa famille étaient arrivés au Canada il y a de cela 36 ans, après avoir fui la guerre au Vietnam. Mina, la nièce de Bon, a évoqué la récompense de plus de trois décennies d’efforts : “En arrivant ici sans rien après la guerre au Vietnam, ils ont travaillé. Trente ans plus tard, ça paye, et ça me rend heureuse pour eux”. Celui qui est également père de famille a fait savoir qu’il n’avait pas informé ses jeunes enfants du montant de son gain. La raison de ce mutisme est simple, il ne souhaite pas que sa descendance néglige le monde du travail. Dans un rire, Bon a déclaré à ce sujet : “Peut-être que dans dix, vingt ans je le leur dirai”. Mais que restera-t-il à ce moment-là ?