Calvados : de la prison ferme pour un vol de chaussettes et des menaces de violences
Mercredi dernier, le tribunal correctionnel de Caen a condamné un demandeur d'asile à un mois de prison ferme pour un vol de chaussettes et des menaces de violences à l'égard de la gérante du magasin. Il avait déjà écopé de cinq mois de sursis pour de précédents faits.
Les faits se sont produits dans un magasin “New-Yorker” de Caen , dans le Calvados. Un homme âgé de 23 ans tente apparemment de voler une paire de chaussettes au prix affiché de 5,95 euros. La gérant de l’enseigne assiste à la scène et s’efforce d’empêcher ce faux client de quitter les lieux.
Alors qu’elle alerte les forces de l’ordre, le jeune homme la menace de lui “casser la gu..le”, rapportent nos confrères de la Manche Libre. Quand la police arrive sur place, le contrevenant s’est déjà permis de bousculer la gérante. Il poursuivra d’ailleurs ses menaces en lui montrant son poing.
Vol de chaussettes : le prévenu dit avoir été énervé, mais pas menaçant
L’homme de 23 ans comparaissait le mercredi 25 octobre dernier devant le tribunal correctionnel de Caen pour vol et menaces de violences. Ce demandeur d’asile était assisté pour l’occasion d’un interprète, grâce auquel il a pu prétendre n’avoir pas menacé la gérante du magasin mais être seulement apparu excédé par la précarité de sa situation :
“Je n’ai pas menacé, mais, je suis au pays des droits de l’Homme, et je n’ai pas de logement depuis 2014, alors, ça m’énerve ! Sans argent, j’ai besoin de chaussettes. C’est elle qui était agressive.”
Déjà condamné à du sursis pour violences avec arme
La présidente a alors signifié au prévenu que son identité était “invérifiable”, avant de lui demander s’il est bien la même personne ayant été condamnée, le 4 mai de cette année, “à cinq mois de sursis pour violences avec usage et menace d’une arme ?” Et le jeune homme d’avoir répondu par l’affirmative.
Une sincérité pour laquelle il n’a pas été précisé si elle a pu favoriser une clémence du verdict, lequel a ainsi ajouté un mois de prison ferme à la précédente décision rendue. Le prévenu a par conséquent écopé de six mois définitifs d’emprisonnement.