Cabourg : son maire condamné à 3 mois avec sursis pour violences sur conjoint
Mercredi, le tribunal correctionnel de Caen a condamné Tristan Duval, maire de Cabourg, à trois mois de prison avec sursis pour violences sur conjoint. L'élu a fait appel de la décision rendue.
Mercredi, le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) a condamné Tristan Duval, maire de Cabourg, à trois mois de prison avec sursis. L’élu de 47 ans a ainsi été reconnu coupable de violences sur conjoint. Les faits remontent au 7 août dernier et se sont déroulés dans une rue de Cabourg.
Il était aux alentours de 22h30, rappelle RTL.fr, quand Tristan Duval, alors en pleine dispute avec son épouse de 40 ans, s’est mis à la frapper. Me Stéphane Sebag, avocat de Solène Duval, a évoqué des violences marquées : “Ma cliente a eu une côte cassée et le visage tuméfié”, et celle-ci d’avoir reçu 14 jours d’ITT (Interruption temporaire de travail).
Le maire de Cabourg jugé pour avoir frappé son épouse dans la rue
Par voie de communiqué, le maire de Cabourg “regrette que cette affaire privée ait fait l’objet d’une instrumentalisation médiatique par la partie civile”.
8 mois de prison avec sursis avaient été requis contre le prévenu lors de l’audience du 10 octobre dernier. Et si la peine décidée s’est finalement voulue sensiblement moindre, Tristan Duval ne l’a malgré tout pas acceptée : “Je conteste les termes de cette décision, dont je vais immédiatement faire appel”.
Condamné, l’élu fait appel
L’avocat de la plaignante se réjouit en tout cas que le principal ait été obtenu : “L’important est que la justice l’ait reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés en dépit des mensonges de M. Duval et des pressions qu’il a pu exercer sur ma cliente”.
“Le tribunal correctionnel est saisi des faits de violence que mon épouse a commis sur moi. L’affaire doit être audiencée prochainement”, a ajouté le maire de Cabourg. Une nouvelle confrontation dont ne semble pas s’inquiéter Me Sebag : “Si ça l’amuse de saisir le tribunal en citation directe après un classement sans suite s’agissant d’une blessure défensive, ce sera encore l’occasion d’évoquer sa violence”.