Bruno Le Maire présente son « contrat présidentiel »
En ce samedi, le candidat à la primaire de la droite Bruno Le Maire est attendu pour présenter son "contrat présidentiel". Ce dernier renfermerait nombre d'idées et de propositions émises par les Français.
Le document apparaît copieux, et avec près de 1.000 pages au compteur, le « contrat présidentiel » de Bruno Le Maire peut intriguer autant qu’il est susceptible de repousser. Le candidat Les Républicains (LR) à la primaire de la droite est attendu pour le présenter en ce samedi à Sète (Hérault).
Avant cela, le député de l’Eure a confié au Figaro certains points appelés à figurer dans ces écrits. On apprend pour commencer que ce contrat se veut à l’image des Français : « Ce qui fait la crédibilité de mon contrat présidentiel, ce sont les Français : depuis quatre ans, ce sont eux qui me donnent leurs idées, leurs propositions, leurs attentes. Ce contrat est leur contrat. La crédibilité tient aussi à la précision des propositions, à leur chiffrage, au calendrier, à la méthode de mise en œuvre. Les Français ne veulent plus signer de chèques en blanc à leurs responsables politiques. »
« Contrat présidentiel » de Le Maire, celui des « Français »
Bruno Le Maire ne souhaite toutefois pas prendre d’engagement sur l’emploi, et ainsi s’engager dans la voie sinueuse empruntée par François Hollande : « Attention aux grandes déclarations qui créent de grandes déceptions ! Aller chercher la croissance avec les dents, inverser la courbe du chômage… Un président de la République ne crée ni croissance ni emploi. Sa responsabilité est de créer un environnement le plus favorable possible pour les entreprises et de révolutionner le système éducatif. »
« Pour briser le chômage, il faut briser les tabous »
La solution proposée par le candidat à la primaire pour endiguer le chômage est celle d’un accès offert à la vie professionnelle pour les bénéficiaires du RSA : « Pour briser le chômage, il faut briser les tabous : je propose de créer des emplois rebonds pour les personnes qui sont depuis plusieurs années au RSA. Ces emplois seraient payés en dessous du salaire minimum pour une durée limitée à un an. On est toujours plus fier de vivre de son travail plutôt que des aides sociales. La politique de l’autruche et les leçons de morale nous ont trop longtemps interdit de mettre en place des politiques efficaces pour lutter contre le chômage. »