Brigitte Bardot condamnée à 20 000€ d’amende pour injures publiques
Jeudi à La Réunion, le tribunal judiciaire de Saint-Denis a condamné la militante Brigitte Bardot à 20 000 euros d'amende pour des injures raciales proférées en 2019.
Œuvrant depuis de nombreuses années pour la cause animale, l’ex-actrice Brigitte Bardot s’était émue de certains traitements réservés aux bêtes sur l’île de La Réunion. En mars 2019, la militante avait diffusé, via sa fondation, une lettre dans laquelle elle dénonçait des “traditions barbares” observées sur une “île démoniaque” par une “population dégénérée”. Brigitte Bardot s’était également laissée aller à qualifier les Réunionnais d’“autochtones” ayant “gardé leurs gènes de sauvages”.
“Gènes de sauvages” : Brigitte Bardot avait présenté ses excuses aux Réunionnais
Les propos émis par Brigitte Bardot lui avaient valu des condamnations verbales par le gouvernement et des élus locaux. Des plaintes avaient de même été déposées à l’encontre de la militante, qui avait fini par présenter ses excuses au peuple réunionnais. Brigitte Bardot avait alors tenté de justifier sa sortie en expliquant que cette dernière traduisait sa colère face au “sort tragique” des animaux de l’île. En mai dernier, on apprenait que l’ex-actrice allait être renvoyée devant le tribunal correctionnel de La Réunion pour “injures raciales”.
La militante et son attaché de presse condamnés
Jeudi, relate L’Indépendant, le tribunal judiciaire de Saint-Denis a condamné Brigitte Bardot à 20 000 euros d’amende. Son attaché de presse Bruno Jacquelin, reconnu coupable pour sa part de “complicité d’injures publiques” après avoir tenté de publier le courrier dans la presse, aura à régler 4 000 euros d’amende. L’ancienne égérie avait précédemment été condamnée à cinq reprises pour “incitation à la haine raciale”. Suite à sa missive de mars 2019, la ministre des Outre-mer de l’époque Annick Girardin avait rappelé que “le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit”.