Bretagne : une sexagénaire tuée d’un coup de fusil
Jeudi soir dans la commune bretonne du Morbihan, une femme d'une soixantaine d'années a été abattue d'un coup de fusil. L'auteur du tir sera un voisin qui aurait ensuite tenté de mettre fin à ses jours.
Le drame s’est produit jeudi soir dans la commune de Brec’h, située dans le Morbihan (Bretagne). Le corps sans vie d’une femme d’une soixantaine d’années a été retrouvé non loin de chez elle. La victime a été abattue d’un coup de fusil.
Il est peu avant 19h00, rapportent nos confrères de France 3 Bretagne, lorsque la gendarmerie fait la macabre découverte. La sexagénaire était étendue dans une allée privée se trouvant aux environs de son domicile. L’enquête, confiée à la brigade de recherche de Lorient, vient de commencer, mais un suspect a d’ores et déjà été désigné.
Femme tuée au fusil en Bretagne : l’auteur du tir serait un voisin
Il s’agit d’un voisin, lui aussi âgé de quelque soixante ans, qui aurait ainsi tué la femme à l’aide de son arme à feu. Il aurait ensuite retourné cette dernière contre lui pour mettre fin à ses jours. Une apparente tentative qui a conduit le sexagénaire à être gravement blessé. Hospitalisé aux dernières nouvelles, son pronostic vital est désormais engagé.
Une consommation d’alcool et des chocs avec sa voiture
La journée a apparemment été particulièrement chargée en incidents pour cet homme. On nous dit en effet que dans le courant de l’après-midi, il s’en serait pris à des habitants et commerçants de la commune, vraisemblablement incité par une consommation excessive d’alcool.
Avant de rentrer chez lui dans la soirée aux alentours de 18h30, il aurait même percuté un mur et plusieurs véhicules avec le sien, possiblement sans faire de sérieux dégâts. Le sexagénaire serait de plus en froid avec son voisinage. Alors que les recherches se poursuivent afin d’établir les circonstances des faits les plus précises qu’il soit, l’autopsie de la victime est attendue pour avoir lieu en ce vendredi. Les causes exactes du décès devraient ainsi pouvoir être confirmées par le médecin légiste.