Bretagne : interpellé et mis en examen pour l’agression sexuelle d’une joggeuse en 2015
Mercredi, un homme a été interpellé, placé en garde à vie et mis en examen pour le viol et l'agression sexuelle d'une joggeuse commis en 2015. C'est un prélèvement d'ADN qui a permis sa désignation.
Il aura fallu patienter plus de deux ans pour que soit désigné un suspect dans cette affaire. Mercredi matin, un homme de 27 ans confondu par son ADN a ainsi été interpellé, placé en garde à vue puis mis en examen pour “viol et agression sexuelle”. Écroué à Vezin-le-Coquet, non loin de Rennes, il a reconnu les faits, sans plus de détails.
Des faits qui s’étaient produits, nous rappelle Ouest-France, le 18 avril 2015 dans la commune de Trélivan (Côtes-d’Armor, Bretagne). Une joggeuse âgée de 22 ans, qui courait seule le long d’un étang, avait été sexuellement agressée par un individu avant de parvenir à le mettre en fuite.
Agression d’une joggeuse en 2015 : un suspect a reconnu les faits
La jeune femme était allée voir la gendarmerie qui avait alors procédé à des prélèvements d’ADN. Une démarche exécutée en premier lieu pour confirmer ou non un lien avec un autre viol commis huit jours plus tard après dans la commune voisine de Vildé-Guigalan.
La tâche n’a pas été facile pour les autorités dans le sens où beaucoup de monde était présent autour de la joggeuse. Après l’établissement d’un portrait-robot, des prélèvements salivaires avaient été observés un an plus tard dans la salle des fêtes de Trélivan, en ciblant 150 jeunes personnes âgées de 15 à 25 ans. Une opération qui n’aura rien donné.
Prélèvement d’ADN gagnant dans une commune voisine
De nouveaux prélèvements ont ensuite été menés à la gendarmerie jusqu’en février dernier en incluant cette fois-ci les communes voisines, pour un total de 300 personnes sollicitées. C’est là qu’un suspect a pu être identifié. L’homme est décrit comme “inséré”, déjà défavorablement connu des services de police mais pas dans des cas d’agression sexuelle.
C’est maintenant un juge d’instruction qui va examiner de près le dossier au tribunal de grande instance de Rennes. La procureure Christine Le Crom entend d’ailleurs bien enregistrer pareil avancement avec l’autre affaire de viol survenue peu de temps après : “Les enquêteurs n’abandonnent jamais, tant qu’ils trouvent des éléments à exploiter. Nous avons la même détermination pour l’affaire non résolue de Vildé-Guingalan”.