Bretagne : une femme enceinte séquestrée et contrainte de boire de l’eau de Javel
En milieu de mois dans une commune bretonne, une femme enceinte a été enlevée, séquestrée et forcée à boire de l'eau de Javel. La victime et son enfant se portent aujourd'hui bien, et deux femmes d'avoir été mises en examen.
Le parquet de Rennes l’a assuré, « tous deux sont aujourd’hui en sécurité ». On a toutefois pu craindre le pire pour cette femme et l’enfant qu’elle portait. Les faits se sont produits le samedi 15 septembre dernier dans la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande limitrophe de Rennes (Bretagne).
Il est vers 15h00 et et cette femme enceinte de plusieurs mois attend son bus à un arrêt prévu à cet effet. À un moment donné, elle est conduite de force dans un véhicule, notamment par plusieurs femmes. La victime est ensuite séquestrée plusieurs heures durant, où on la contraint à boire de l’eau de Javel, rapporte Ouest-France.
Forcée de boire de l’eau de Javel : la femme et son futur enfant sauvés
La femme enceinte retrouve finalement la liberté sur les rives de l’étang d’Apigné, situé près de Rennes. Après avoir reçu l’assistance de passants, elle est transportée au CHU de Rennes où elle y est prise en charge. Alors que l’absorption forcée d’eau de Javel avait pour vraisemblable objectif de lui faire perdre son enfant, la femme et ce dernier ne courent désormais plus le moindre danger.
Deux suspectes mises en examen nient les faits
La police judiciaire a été saisie de l’affaire sur décision du procureur. L’enquête a déjà conduit à deux femmes âgées d’une vingtaine d’années. Interpellées et mises en examen, elles nient les faits, mais ont malgré tout été mises en examen pour enlèvement et séquestration, administration d’une substance nuisible et violences aggravées. Si le parquet avait requis leur détention provisoire, le juge a pourtant choisi de les placer sous contrôle judiciaire.
L’une d’elles est suspectée d’avoir agi par vengeance suite à sa rupture avec l’actuel compagnon de la femme enceinte, une fin qu’elle n’aurait ainsi pas supportée. Les autorités sont actuellement à la recherche d’autres personnes appartenant à l’entourage des deux suspectes.