Bretagne : en jouant au football, des ados découvrent un arsenal caché dans un hangar
Mercredi dernier à Beignon, en Bretagne, des adolescents qui jouaient alors au football ont découvert un arsenal caché dans un hangar agricole. Une enquête a depuis été ouverte et des mises en examen opérées. La piste terroriste est d'ores et déjà exclue.
C’est mercredi dernier, le 1er mai, que des adolescents ont découvert une cache d’armes dans un hangar agricole. Ces jeunes jouaient alors au football au lieu-dit Launay, sur un terrain de la commune de Beignon, en Bretagne.
Comme l’écrivent nos confrères du Télégramme (article complet réservé aux abonnés), les gendarmes ont été alertés par les parents de l’un de ces adolescents, âgé d’une quinzaine d’années. La mère raconte : “Quand mon fils est rentré le soir à la maison, je lui ai fait les poches car je pense qu’il fume. C’est là que j’ai vu les cartouches. Il avait ramené une poignée de petites et une barrette de plus grandes”. Et d’ajouter qu’alors que son fils et des camarades jouaient au football, “un copain de mon fils lui a dit qu’il avait trouvé des armes et il est allé voir”.
Deux jours après la découverte d’un arsenal, d’autres munitions trouvées non loin
C’est un véritable arsenal qui a été mis à jour dans cette cache : fusils, armes de poing et quelque vingt caisses de munitions. Un périmètre de sécurité a été établi sur les lieux par les militaires. Le maire de Beignon Yves Josse indique qu’il était question d’“une cache très précaire, il n’y avait qu’une dizaine de bottes de paille pour dissimuler les armes aux regards”.
Deux jours plus tard, de nouvelles munitions ont été découvertes près du hangar agricole, à proximité d’une ancienne unité de stockage d’eau potable. Une enquête a depuis été ouverte par le parquet de Rennes pour “infractions à la législation sur les armes et association de malfaiteurs”.
La piste terroriste “totalement exclue” par le parquet
Les recherches ainsi lancées ont conduit à l’interpellation de deux personnes en Ille-et-Vilaine. Des suspects qui ont ensuite été placés en garde à vue et mis en examen. À l’heure actuelle, ces individus ont retrouvé la liberté mais apparaissent sous contrôle judiciaire.
Le parquet de Rennes a souligné que l’hypothèse terroriste est d’ores et déjà “totalement exclue”.